Présidentielle 2027 : Le Pen et Bardella en tête, un duel incertain selon le dernier sondage
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À deux ans de la présidentielle 2027, Marine Le Pen et Jordan Bardella sont les personnalités dont les Français sont les plus nombreux à souhaiter la candidature, selon un sondage Ifop-Fiducial. Face à eux, Édouard Philippe et Gabriel Attal émergent, mais l’incertitude règne encore.
À l’approche de l’élection présidentielle de 2027, encore distante de deux ans, un sondage Ifop-Fiducial pour Le Figaro et Sud Radio, publié le 2 mars 2025, éclaire les ambitions et les attentes des Français. Dans ce paysage politique mouvant, le tandem du Rassemblement National (RN), formé par Marine Le Pen et Jordan Bardella, conserve une avance notable, tandis que le «bloc central» et la gauche peinent à imposer des candidatures claires.
«Sondage après sondage, le verdict est sans appel : les Français, y compris en Martinique, placent leur confiance en Marine Le Pen et Jordan Bardella pour répondre aux défis majeurs auxquels notre pays et notre île sont confrontés», s’est félicité le compte X du RN en Martinique le 2 mars.
Chers amis de Martinique,
— RNMartinique (@RNMARTINIQUE972) March 1, 2025
Sondage après sondage, le verdict est sans appel : les Français, y compris en Martinique, placent leur confiance en Marine Le Pen et Jordan Bardella pour répondre aux défis majeurs auxquels notre pays et notre île sont confrontés.
📊 41 % des Français pic.twitter.com/aN8Q96C6Ti
Avec 42 % des Français souhaitant sa candidature pour une quatrième tentative à l’Élysée, Marine Le Pen domine l’étude Ifop-Fiducial. Une majorité écrasante des sympathisants RN (87 %) la soutient, mais son dauphin, Jordan Bardella, la devance légèrement, plébiscité par 43 % des sondés et 90 % des fidèles du parti. Cette proximité laisse entrevoir une possible rivalité interne. L’incertitude plane surtout sur Le Pen, dont la participation dépend du verdict du procès des assistants parlementaires, attendu le 31 mars 2025. «25 % des Français doutent» qu’elle se présente, note Frédéric Dabi, directeur général de l’Ifop. À droite toujours, Bruno Retailleau (33 %) devance largement Éric Ciotti (20 %) et Éric Zemmour (17 %).
Le centre et la gauche toujours à la peine
Le «bloc central» mise sur Édouard Philippe, crédité de 38 % de souhaits de candidature, soutenu par 73 % des macronistes. Déjà en précampagne avec des meetings à Bordeaux, Lille et Marseille, il surpasse Gabriel Attal, qui recueille 33 % des suffrages et 61 % des voix chez Renaissance. Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, atteint 28 %, juste devant Raphaël Glucksmann (27 %), figure montante à gauche. François Ruffin suit avec 21 %, tandis que Jean-Luc Mélenchon, à 16 %, pâtit d’une impopularité croissante.
Si Marine Le Pen, Jordan Bardella et Edouard Philippe dominent les attentes, des candidatures inattendues pourraient émerger. Des noms hors politique, comme Cyril Hanouna ou Michel-Édouard Leclerc, circulent régulièrement, laissant le jeu plus ouvert que jamais à un peu plus de deux ans du scrutin présidentiel.