Violences à Paris : un homme poignardé à mort et une femme éviscérée en l'espace de 48 heures

Dans le XVIIIe arrondissement de la capitale, deux faits divers ont marqué les esprits ces derniers jours. Le corps d'un homme a été retrouvé lardé de coups de couteau, tandis qu'une femme a été poignardée par son conjoint. Certains élus s'en prennent au « laxisme ambiant » qui serait de vigueur dans la capitale française.

Paris a été secouée par plusieurs faits divers criminels ces derniers jours. Dans la nuit du 14 au 15 août, un homme a été poignardé à mort rue Marx-Dormoy, dans le XVIIIe arrondissement de la capitale, a rapporté Le Parisien. Un nouveau fait divers dénoncé par les élus d’opposition, notamment le conseiller de Paris LR Rudolph Garnier, qui fustige le « laxisme ambiant ».

Découvert aux alentours de minuit par des passants, la victime – en arrêt cardiorespiratoire – présentait de multiples « plaies au thorax et de nombreuses contusions au niveau du dos », a précisé le quotidien. L'homme a été déclaré mort vers minuit trente. Un suspect, arrêté peu après avec du sang sur les mains, est en garde à vue ; le mobile demeure inconnu.

Ce drame survient moins de 48 heures après une agression d’une rare violence, survenue le 13 août après-midi, dans le même arrondissement. Une femme d’une trentaine d’années, poignardée à dix reprises par son conjoint, a miraculeusement pu alerter la police avant d’être hospitalisée dans un état critique.

« Selon les premiers éléments de l’enquête, elle aurait même été éviscérée », a, là encore, rapporté Le Parisien. Le suspect, interpellé sur place, est également en garde à vue. Les faits se seraient déroulés devant ses enfants.

Plusieurs corps repêchés simultanément dans la Seine

Par ailleurs, à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), une commune de la banlieue sud parisienne, quatre corps d’hommes ont été repêchés le 13 août dans la Seine, à quelques dizaines de mètres les uns des autres.

Les autopsies révèlent qu’une des victimes est morte par strangulation, tandis que les trois autres, en état de décomposition avancée, seraient décédées de causes naturelles. Selon BFMTV, il s’agirait d’individus de « type africain » et « nord-africain ».

Si aucun lien n’est établi entre les quatre décès, la configuration du fleuve pourrait expliquer leur regroupement. La brigade criminelle, saisie par le parquet de Créteil, enquête sur l’homicide, tandis que le commissariat local poursuit les investigations sur les trois autres cas.