«Le budget va se décider dans la rue» : journée de mobilisation syndicale contre la politique budgétaire du gouvernement

«Le budget va se décider dans la rue» : journée de mobilisation syndicale contre la politique budgétaire du gouvernement Source: Gettyimages.ru
Manifestations à Paris
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Le 18 septembre, la France se soulève une nouvelle fois. Face à la politique budgétaire, les syndicats appellent à bloquer le pays, espérant une mobilisation massive pour faire entendre leurs revendications. Bien que Sébastien Lecornu promette le changement, les syndicats restent sceptiques.

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  • 10 000 manifestants, 230 actions, 95 tentatives de blocages depuis ce matin

    Selon les chiffres donnés par Bruno Retailleau, 10 000 manifestants ont participé à 230 actions depuis ce matin. 58 personnes ont été interpellées, dont 11 en région parisienne. 95 tentatives de blocage ont eu lieu, a noté le ministre de l’Intérieur, ajoutant que les actions de blocages « ont été moins intenses que prévues pour cette première partie de la journée, sans doute déstabilisées par la présence massive des forces de l'ordre ».

  • 45 % de grévistes dans les collèges et les lycées

    45 % des membres du personnel des collèges, des lycées et des CIO sont en grève ce 18 septembre en France, rapporte le SNES-FSU. Selon le communiqué, des établissements sont fermés dans l’académie de Limoges ou celle de Versailles.

    « Cette forte mobilisation des personnels du second degré [...] témoigne d'une profonde colère face aux conditions de rentrée, au déclassement salarial et à la mise à mal de l'école publique », a estimé le syndicat.

    De plus, les élèves du lycée Hélène Boucher participent aux manifestations, rejoints par les grévistes du dépôt RATP de Lagny. Les syndicalistes de la CGT soutiennent les élèves du lycée Maurice Ravel. À Toulouse, la faculté du Mirail est également bloquée.

  • Bruno Retailleau « met de l'huile sur le feu », estime la secrétaire générale de la CGT

    Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, déplore sur France Info que les manifestants soient « gazés » et « violentés » alors qu'ils sont pacifiques. Selon elle, le ministre de l’Intérieur « met de l'huile sur le feu » en déployant un nombre « inédit » de forces de l'ordre.

    « Le 10 septembre, il n’y a pas eu particulièrement de violence, et aujourd’hui il n'y aura pas de violence à part les violences organisées à cause de la stratégie du maintien de l’ordre qui est déployée par le ministre démissionnaire », a-t-elle assuré.

  • Affrontements à Paris et Marseille, 55 interpellations depuis le matin

    Des policiers sont intervenus près d'un dépôt de bus dans le 20e arrondissement de Paris. Les forces de l'ordre utilisent du gaz lacrymogène contre les manifestants. Des affrontements ont également éclaté à Marseille.

    Selon BFMTV, 55 personnes ont été déjà interpellées depuis ce matin : sept en région parisienne et 48 dans le reste de la France.

  • Entre 600 000 et 900 000 manifestants attendus en France

    Le ministère de l'Intérieur s’attend à une mobilisation très importante, avec entre 600 000 et 900 000 manifestants potentiels dans toute la France, dont entre 50 000 et 100 000 à Paris. Bruno Retailleau, ministre français de l'Intérieur, s'est rendu ce matin à Porte d'Orléans pour « saluer le courage » des policiers et « les encourager », ajoutant que le devoir des forces de l'ordre est de protéger le « droit de manifester ».

    Les autorités, selon lui, anticipent la présence de 8 000 ou plus individus qui « peuvent être dangereux, qui viendront pour semer le désordre ». « On sera intraitable, implacable », a souligné Bruno Retaillo, rappelant que la police avait interpellé 675 personnes le 10 septembre.

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Ce 18 septembre, des manifestations contre la politique budgétaire du gouvernement ont de nouveau lieu dans toute la France. Alors que Sébastien Lecornu, proche collaborateur du président Emmanuel Macron, a remplacé François Bayrou au poste de Premier ministre, les syndicats craignent qu'il reprenne le projet de budget 2026 de son prédécesseur.

Sophie Binet, présidente de la CGT, note qu'à ce stade le nouveau Premier ministre « parle de rupture » mais « ne pose aucun acte de rupture ». Selon elle, Sébastien Lecornu n'a renoncé à « rien dans le musée des horreurs qu'Emmanuel Macron avait prévu dans son projet de budget », à l'exception de l'abandon de la décision d'annuler deux jours fériés. 

C'est pourquoi, a souligné Sophie Binet, les syndicats espèrent influencer ses futures décisions grâce à l'équilibre des pouvoirs ce 18 septembre. « Le budget va se décider dans la rue », a-t-elle déclaré. Marylise Léon, dirigeante de la CFDT, a également souligné une motivation encore plus grande à manifester. Selon elle, de nombreux Premiers ministres ont promis avant Lecornu de changer de méthodes, mais « des faits et des preuves » sont toujours attendus.

 

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