Nicolas Dupont-Aignan appelle à stopper l’immigration afghane

Nicolas Dupont-Aignan réclame l’arrêt de l’immigration afghane, qu'il juge dangereuse pour la société française, évoquant des crimes comme le viol à Niort ou l’assassinat d’Inès. Il cite également des statistiques allemandes et une pétition de 1,5 million de signatures, dans un climat où 86 % des Français soutiennent des mesures contre les OQTF.
Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, a relancé le débat sur l’immigration afghane en France, qualifiant celle-ci de « danger pour les Français ». Cette prise de position intervient après une série d’affaires criminelles impliquant des ressortissants afghans, ayant amplifié les tensions autour du débat sur l'immigration.
L’ancien candidat à la présidentielle cite notamment le viol d’une retraitée de 80 ans à Niort le 27 septembre, suivi de son décès. Un Afghan a été écroué. Il évoque aussi d’autres cas marquants : le viol d’un adolescent de 14 ans dans le Loiret le 7 septembre par un Afghan de 32 ans qui l’aurait drogué, l’assassinat d’Inès Mecellem, 25 ans, poignardée à Poitiers le 8 septembre par son compagnon afghan de 36 ans, et le meurtre de Matisse, 15 ans, tué en avril 2024 par un mineur afghan.
Une justice jugée trop laxiste
Nicolas Dupont-Aignan reprend les sources d'Alice Cordier, directrice du collectif Nemesis (association féministe nationaliste). Il s’appuie sur ces incidents pour justifier son appel à « stopper la submersion migratoire », évoquant une tendance alarmante confirmée par des statistiques en Allemagne, où les réfugiés afghans seraient 15 fois plus représentés que les nationaux dans les affaires de viol.
Selon lui, ces crimes, combinés à une politique migratoire qu’il juge laxiste, menacent la sécurité nationale. Cet argument a été repris dans une pétition signée avec Philippe de Villiers, dépassant 1,5 million de signatures et réclamant un référendum sur l’immigration.
Cette sortie médiatique intervient dans un contexte politique tendu, ajoutant à une pression sous-jacente sur le futur gouvernement de Sébastien Lecornu. Les propos de Nicolas Dupont-Aignan font également suite à la polémique sur les obligations de quitter le territoire français (OQTF) non appliquées, un sondage récent montrant que 86 % des Français sont favorables à l’incarcération des clandestins délinquants avant expulsion. Les questions liées à l'immigration continuent à polariser les débats.