Louvre : le scandale du cambriolage s’amplifie, fermetures et critiques en série

Louvre : le scandale du cambriolage s’amplifie, fermetures et critiques en série© Wiki commons
Le musée du Louvre à Paris
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Le cambriolage spectaculaire du Louvre, où huit joyaux de la couronne impériale ont été dérobés, continue de secouer la France. La fermeture prolongée du musée, les critiques des syndicats, les polémiques politiques et les nouveaux éléments de l’enquête attisent les tensions.

Le vol audacieux de huit joyaux de la couronne impériale, perpétré en seulement sept minutes dans la galerie d’Apollon, maintient le Louvre sous haute pression. Fermé au moins jusqu’à mercredi, le musée fait face à une vague de critiques, tandis que l’enquête progresse et que les débats politiques s’enflamment.


Critiques syndicales et malaise du personnel

Les syndicats, notamment la CGT Culture, dénoncent des failles béantes dans la sécurité du Louvre. Un prérapport de la Cour des comptes révèle qu’un tiers des salles, dont celles des ailes Sully et Richelieu, manquent de vidéosurveillance.

Les agents, en sous-effectif chronique, avaient alerté dès juin sur la dégradation des conditions de travail, par le biais d’une grève pour protester contre la surfréquentation. Lors d’une réunion le 20 octobre, le personnel a réclamé des garanties pour reprendre le travail, suggérant même la présence de policiers en civil dans les salles. La direction, sous la houlette de Laurence des Cars, est accusée de négligence, malgré son appel à l’unité.

 

Polémiques politiques en ébullition


Le cambriolage a viré au scandale politique. Marion Maréchal, eurodéputée RN, exige la démission de la directrice du musée et de la responsable de la sécurité, dénonçant une « humiliation nationale ».

Ian Brossat, sénateur PCF, met en cause, sur BFM TV, la responsabilité de la ministre Rachida Dati : « C’était déjà une hérésie de nommer Mme Dati alors qu’elle est poursuivie pour corruption. C’est une hérésie au carré de la garder ministre alors que le Louvre, qui est sous sa tutelle, a été cambriolé malgré toutes les alertes. »

Gérald Darmanin, ministre de la Justice, admet un « échec » et une « image déplorable ». En réponse, Dati défend l’opérationnalité des dispositifs de sécurité et fustige quarante ans d’abandon qui ont conduit à ce braquage, lequel n’est pas vraiment une surprise.

 

Derniers éléments de l’enquête

L’enquête, menée par la Brigade de répression du banditisme (BRB) et l’Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC), progresse avec la découverte d’un casque, d’un gant et de clés dans la nacelle volée. Les cambrioleurs, toujours en fuite, auraient utilisé une disqueuse pour fracturer vitrines et fenêtres.

Une inspection administrative, ordonnée par Rachida Dati, vise à clarifier le déroulé du casse, tandis que Laurent Nuñez a annoncé un renforcement de la sécurité des musées. Quelques heures après le vol du Louvre, un autre cambriolage a eu lieu au musée de Langres, en Haute-Marne, témoignant là encore de l’état déplorable du patrimoine français et de l’absence de protection dont il souffre.

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