France : des slogans anti-police projetés lors de la Fête des Lumières à Lyon

Plusieurs messages dénonçant la police ont été projetés dans la soirée du 6 décembre sur la façade du musée des beaux-arts de Lyon, en marge de la Fête des Lumières. Les faits ont suscité une vive polémique et de nombreuses réactions politiques et syndicales. Une enquête a été ouverte pour identifier les auteurs.

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De brèves projections lumineuses portant des slogans hostiles à la police française ont été diffusées dans la soirée du 6 décembre, en pleine affluence, sur la façade du musée des beaux-arts de Lyon, place des Terreaux. Les messages, tels que « Non à l’État policier », « La police blesse et tue » ou encore « La violence policière est partout » ont été visibles lors de la Fête des Lumières, événement emblématique qui attire chaque année plusieurs millions de visiteurs.

Des images et vidéos de ces projections ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux. Les auteurs de l’action n’avaient toujours pas été identifiés ce 7 décembre. Une enquête a été engagée afin de les retrouver.

Un « insupportable message de haine »

La préfète du Rhône, Fabienne Buccio, a également condamné un « insupportable message de haine à l’encontre de la police nationale ». Elle a rappelé que, dans le cadre de la Fête des Lumières, « plus de 500 policiers nationaux ainsi que des militaires de la gendarmerie sont mobilisés pour sécuriser l’événement, dans un contexte de menace terroriste élevée ». Le ministre français de l’Intérieur a, de son côté, assuré les forces de sécurité de son « plein soutien ».

Le maire de Lyon, Grégory Doucet, a exprimé sa « pleine solidarité » avec les policiers municipaux et nationaux pris pour cible par ces projections. « Ce sont ces agents qui assurent notre sécurité pendant ces quatre jours et tout au long de l’année », a-t-il rappelé. Son opposant et candidat à la mairie en 2026, Jean-Michel Aulas, a dénoncé des propos qu’il juge « insupportables », parlant d’« une atteinte grave à nos institutions ».

« L'Ultragauche »pointée du doigt

Au micro de BFMTV, Alain Barberis, secrétaire départemental d’Alliance Police, a confirmé l’ouverture d’une enquête. « C’est un message politique inadmissible et indigne. Pendant cet événement international, la police est mobilisée pour protéger plusieurs millions de visiteurs, interpeller des auteurs de vols et porter secours, notamment à un individu tombé dans l’eau », a-t-il déclaré, dénonçant une stigmatisation des forces de l’ordre par « l'ultragauche ».