Rayons non essentiels fermés dans les grandes surfaces : la mesure décriée sur les réseaux sociaux
Jean Castex l’a annoncé le 1er novembre : pour ne pas concurrencer les petits commerces qui sont fermés, les grandes surfaces ne pourront plus vendre des produits non essentiels… Une décision moquée par les internautes.
Il est désormais impossible de trouver des produits culturels, jouets, vêtements, fleurs, décorations, bijoux ou appareils électroménagers dans les rayons des grandes surfaces conformément aux annonces du Premier ministre, Jean Castex, au 20 heures de TF1, le 1er novembre.
Les rayons des grandes surfaces destinés aux produits jugés non essentiels sont bien restés fermés, le 3 novembre. Une décision justifiée par le fait de ne pas voir les petits commerces subir une concurrence déloyale.
Une décision contestée sur les réseaux sociaux
Des mesures fortement critiquées par les internautes sur les réseaux sociaux qui notent les nombreuses incohérences de cette mesure et la crainte de voir Amazon sortir grand gagnant du confinement.
Cet internaute voit Jeff Bezos devenir «fournisseur officiel des produits non essentiels en ce 1er novembre».
Jeff Bezos devient fournisseur « officiel » des produits « non essentiels » en ce 1er Novembre...💵 pic.twitter.com/WPXXvAMfFQ
— Nikolaos (@Nikolao62897889) November 1, 2020
Des rayons devenus soudainement vecteurs du Covid-19 raille cet autre internaute.
#Facealinfo le virus contamine seulement ds les rayons de produits "non essentiels"... pic.twitter.com/8hK88TghIc
— Pierre (@pierrezappa) November 2, 2020
Le journaliste Hugo Clément pointe les astuces pour détourner les nouvelles mesures du gouvernement. «Vous ne pouvez pas prendre ce livre sous cellophane mais vous pouvez le commander à l’accueil et venir le chercher dans 48 heures ici même», moque-t-il.
« Vous ne pouvez pas prendre ce livre sous cellophane mais vous pouvez le commander à l’accueil et venir le chercher dans 48 heures ici même » pic.twitter.com/faVZsoTeLc
— Hugo Clément (@hugoclement) November 3, 2020
Le moine bouddhiste, Matthieu Ricard, s'est quant à lui contenté de partager un message affiché par un magasin de la franchise Leclerc afin de contester les dispositions du gouvernement.
— Matthieu Ricard (@MatthieuRicard) November 3, 2020
«D'un côté, les livres interdits. De l'autre, les journaux autorisés...», s'insurge cet utilisateur de twitter.
D'un côté... les livres interdits...
— Le jour viendra où le peuple vaincra (@NaphtalineLeBon) October 31, 2020
De l'autre... les journaux autorisés...
Ce pays est complètement cinglé !
🙄🙄🙄 pic.twitter.com/xrmluiO019
Une estimation qui révèle d'«un sérieux problème psychiatrique» pour cet autre compte Twitter.
C'est l'estimation surréaliste des produits non essentiels qui pose un sérieux problème psychiatrique. https://t.co/ATLtRT9DLqpic.twitter.com/3ZOGW7TzPb
— Paty (@pat_laffreuse) November 1, 2020
«Des images qui vont coûter cher au gouvernement», estime le journaliste de France Culture, Frédéric Martel.
ÉDITION | Fahrenheit 451 pour de vrai, en France ! Révoltant. Des images qui vont coûter cher au gouvernement.#livre#edition@R_Bachelot@BrunoLeMairepic.twitter.com/7BUfsmFVwU
— Frederic Martel (@martelf) October 31, 2020
Dans un geste de conciliation, le ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance a annoncé le 2 novembre sur RTL qu’il recevrait cette semaine, en compagnie du ministre chargé des PME Alain Griset, les différentes fédérations de commerçants pour regarder avec eux quelle règles sanitaires permettraient «de rouvrir un certain nombre de commerces».