À Davos, le Premier ministre irakien réitère son appel au départ des troupes étrangères

- Avec AFP

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À Davos, le Premier ministre irakien réitère son appel au départ des troupes étrangères© Fabrice COFFRINI / AFP
Le Premier ministre irakien Mohammed Chia al-Soudani à Davos le 18 janvier 2024.
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Mohamed Chia al-Soudani a estimé ce 18 janvier qu'il était urgent de «parvenir à une entente et à un calendrier concernant la fin de la mission des conseillers internationaux». Washington compte environ 2 500 soldats en Irak et près de 900 en Syrie, où ses bases sont régulièrement prises pour cible.

Le Premier ministre irakien Mohamed Chia al-Soudani a réitéré ce 18 janvier son appel au départ d'Irak de la coalition internationale antidjihadiste emmenée par Washington, estimant que mettre un terme à la mission de ces troupes étrangères était «une nécessité pour la sécurité et la stabilité» du pays.

Depuis la mi-octobre, des dizaines d'attaques ont visé les soldats américains et les forces de la coalition déployés en Irak et en Syrie pour lutter contre le groupe État islamique (EI). Une escalade alimentée par les répercussions régionales de la guerre à Gaza entre Israël et le Hamas palestinien.

La plupart de ces frappes de drones ou tirs de roquettes ont été revendiqués par la «Résistance islamique en Irak», nébuleuse de combattants issus de groupes armés pro-Iran.

Évoquant ces attaques, le Premier ministre irakien Mohamed Chia al-Soudani a estimé qu'il fallait «immédiatement commencer un dialogue, pour parvenir à une entente et à un calendrier concernant la fin de la mission des conseillers internationaux».

En trois mois, 130 attaques contre des bases américaines en Syrie et en Irak

Mohamed Chia al-Soudani, qui s'exprimait lors d'un entretien télévisé organisé au Forum économique mondial à Davos (Suisse), a par ailleurs estimé qu'il n'y avait plus de «justifications à la présence» de la coalition.

«Aujourd'hui, selon l'analyse de tous les spécialistes en Irak et chez nos amis, l'EI ne représente pas une menace pour l'État irakien», a-t-il assuré. «La fin de la mission de la coalition internationale est une nécessité pour la sécurité et la stabilité de l'Irak, et c'est aussi une nécessité pour préserver des relations bilatérales constructives entre l'Irak et les pays de la coalition», a-t-il ajouté.

Washington compte environ 2 500 soldats en Irak et près de 900 en Syrie qui combattent l'EI avec la coalition internationale lancée en 2014. En Irak, la coalition assure avoir stoppé toute «mission de combat» depuis fin 2021 : stationnée sur des bases militaires irakiennes, son engagement se limite à un rôle d'assistance, de formation et de conseils apportés aux forces locales.

Entre le 17 octobre et le 11 janvier, au moins 130 attaques, 53 en Irak et 77 en Syrie, ont été recensées contre les troupes américaines et celles de la coalition, selon un dernier bilan fourni par le Pentagone. En représailles à ces tirs, Washington a mené plusieurs bombardements en Irak contre des combattants et des commandants de groupes armés pro-Iran.

Le 4 janvier, le Pentagone avait revendiqué une frappe à Bagdad ayant tué un des leaders de la milice irakienne Harakat al-Nujaba. Suite à cette attaque dans la capitale irakienne, le gouvernement avait affirmé «sa position ferme et de principe visant à mettre fin à l'existence de la coalition internationale une fois que les justifications de son existence auront pris fin».

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