L'organisation régionale envoie des «forces de maintien de la paix» au Kazakhstan

L'organisation régionale envoie des «forces de maintien de la paix» au Kazakhstan© Abduaziz MADYAROV / AFP
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Manifestation à Almaty dans la nuit du 4 au 5 janvier. Aux mobilisations contre la hausse du prix du gaz se sont ajoutées des émeutes et prises d'assaut de bâtiments administratifs.
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Le président kazakh a promis une réponse «ferme» aux troubles frappant son pays, qui font suite à des mobilisations contre la hausse des prix du gaz et a appelé à l'aide ses alliés de l'Organisation du traité de sécurité collective.

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  • «Les Etats-Unis, et franchement le monde entier, surveillent toute éventuelle violation des droits humains. Et nous surveillons aussi tout acte qui puisse jeter les bases pour une prise de contrôle des institutions du Kazakhstan», a déclaré le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price à des journalistes.

  • Les forces de sécurité du Kazakhstan ont chassé les manifestants de la principale place publique d'Almaty, ancienne capitale du pays secouée par des émeutes, selon les agences de presse Tass et Ria Novosti.

    Plus aucun manifestant ne se trouvait le soir de ce 6 janvier sur la place de la République, l'un des principaux lieux de la contestation. Les agences ont également rapporté que les autorités avaient repris le contrôle de la mairie et de la résidence présidentielle d'Almaty, incendiées la veille par des émeutiers.

  • La Haut-commissaire aux droits de l'Homme de l'ONU a appelé toutes les parties en conflit au Kazakhstan, en proie à des émeutes meurtrières, à «s'abstenir de toute violence» et a réclamé une «résolution pacifique».

    «Les gens ont le droit de manifester pacifiquement et de s'exprimer librement. Par ailleurs, les manifestants, quelle que soit leur colère ou leur mécontentement, ne doivent pas recourir à la violence», a déclaré Michelle Bachelet dans un communiqué, demandant que soient libérées les personnes «détenues uniquement pour avoir exercé leurs droits de manifester pacifiquement».

  • La France a appelé toutes les parties impliquées dans la crise au Kazakhstan, y compris les membres de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), à faire montre de «modération». «Les événements de la nuit sont extrêmement préoccupants [...] Nous condamnons évidemment les violences qui ont eu lieu», a déclaré le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian devant la presse européenne à Paris.

  • Sur demande du gouvernement kazakh, confronté à de violentes émeutes qui ont fait des dizaines de morts et plus d'un millier de blessés, l'organisation régionale OTSC a déployé une force de maintien de la paix, dont fait partie la Russie.

  • Auteur: RT France

  • L'OTSC (Organisation du traité de sécurité collective, réunissant l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Russie et le Tadjikistan) va envoyer pour une «une durée de temps limitée» des «forces de maintien de la paix» au Kazakhstan, selon l'actuel président de cette organisation, le Premier ministre arménien Nikol Pachinian. Et ce «afin de stabiliser et normaliser la situation dans ce pays», qui a été provoquée par «une ingérence extérieure».

  • Retour sur les événements du 5 janvier au Kazakhstan.

  • Au moins huit membres des forces de l'ordre et militaires ont été tués dans les émeutes qui secouent le Kazakhstan depuis plusieurs jours, d'après le ministère de l'Intérieur, cité par les médias kazakhs.

    Selon la même source, 317 membres de la police et de la Garde nationale ont par ailleurs été blessés «par la foule déchaînée».

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Un mouvement de colère a éclaté le 2 novembre au Kazakhstan, d'abord dans une ville de Province, en réaction à une hausse des prix du gaz. La mobilisation s'est étendue à d'autres villes dont Almaty, ex-capitale et plus grande ville du pays. Dans la nuit du 4 au 5 janvier, plus de 5 000 manifestants appelant notamment à la démission du chef de l'Etat ont été dispersées à Almaty par la police, qui a fait usage de grenades assourdissantes et de gaz lacrymogène. Le 5 décembre, des manifestants ont pris d'assaut des bâtiments gouvernementaux.

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