Polit’Mag avec Alexis Poulin, co-fondateur du Monde moderne, François Cocq, essayiste et analyste politique, Gamal Abina, co-fondateur du Mouvement des droits civiques et Madi Seydi, ancienne attachée parlementaire.
Cet été, le monde a connu une série d’événements climatiques extrêmes qui se sont succédés rapidement et avec une intensité sans précédent. Des vagues de chaleur aux incendies, des inondations aux tempêtes, ces phénomènes ont fait des ravages à l’échelle mondiale. Face à ces dérèglements climatiques, les politiciens désarmés, prononcent des discours vides de sens, les scientifiques expriment leur frustration et les populations, consternées, deviennent de plus en plus en colère. La Grèce, par exemple, a été confrontée au plus grand incendie jamais enregistré dans l’Union européenne, tandis que la Floride a été confrontée à des inondations massives à la suite de l’ouragan Dahlia, entraînant l’évacuation et la relocalisation de centaines de milliers de personnes dans les régions du nord et de l’ouest du Canada. Aujourd’hui encore, les pompiers sont aux prises avec des incendies incroyablement intenses provoqués par des typhons, des ouragans et des incendies de forêt, qui ont causé d’immenses dégâts à Taiwan, à Hong Kong, à Hawaï, en Sicile, en Tunisie et en Algérie. Le monde est confronté à une vague incessante de catastrophes environnementales, avec finalement, peu de mesures concrètes prises pour résoudre les problèmes sous-jacents. Ces phénomènes nous montrent à quel point il est urgent de déployer des efforts conjoints, tant à l’échelle mondiale que nationale, non seulement pour atténuer les impacts du changement climatique, mais aussi pour réagir efficacement et prévenir de tels événements catastrophiques à l’avenir. Débat.