Des ennuis judicaires n'empêchent pas au philosophe auto-proclamé Bernard-Henri Lévy de présenter son film sur la guerre en Ukraine au Festival de Cannes. Le publiciste Jacques Frantz vient rappeler ce que coûte au contribuable français les exercices cinématiques du président du conseil de surveillance d'Arte.
Cela vous aura peut-être échappé, mais le dernier film de Bernard-Henri Lévy, Notre guerre, a été présenté en ouverture du Festival de Cannes. Oui, vous m’avez bien entendu, je parle de ce festival qui, depuis quelques années présente et prime des films de propagande au goût douteux dont la notoriété s’éteint en même temps que les lumières du festival.
Dans ce contexte, BHL nous présente… Que dis-je ? Nous impose un énième navet qui fait l’apologie de la guerre. Parce que la guerre c’est son truc. C’est ce qui le met dans un état jubilatoire. Le pseudo philosophe plein aux as jubile à la vue du sang qui coule. Et bien sûr, il en fait un film. Cependant, cet aventurier germanopratin ne débourse rien.
C’est vous qui payez !
Or le parquet de Paris a ouvert une enquête à l’encontre de Bernard-Henri Lévy pour prise illégale d’intérêt.
Le « père la morale » qui a les clés de toutes les chaînes de télévision est en train de se faire rattraper par la patrouille. Le parquet de Paris ouvre en effet une information pour « prise illégale d’intérêts ». En cause, 750 000 euros que le prétendu philosophe, diplomate, cinéaste, écrivain, analyste, homme d’affaires, chroniqueur et russophobe aurait empoché pour des films que personne ne verra jamais.
Le contribuable français et même européen paie le prix fort pour une télévision qu’il ne regarde plus, des radios qu’il n’écoute plus, une presse qu’il ne lit plus et des films qu’il ne va plus voir. Dans ce domaine, Bernard-Henri Lévy bat des records de nombre minimal d’entrées. Qu’importe, puisque le petit crésus gauchiste se fait payer grassement. Combien ? Officiellement, 200 millions d’euros si l’on en croit les canards qui passent leur temps à classer les fortunes nationales et mondiales. Toutefois, son train de vie et son patrimoine permettent de douter sérieusement de ce qu’on trouve sur les moteurs de recherche bien expurgés.
Toujours est-il que ce pilleur de l’Afrique – faites ce que je dis, pas ce que je fais – est insatiable dès lors qu’il s’agit des pépettes du contribuable populiste.
Ainsi, Bernard-Henri Lévy aurait fait produire par ARTE pour 750 000 euros de navets. À ce tarif-là, mon primeur ferait fortune. Sauf que, non seulement Bernard-Henri Lévy est président du Conseil de surveillance de la chaîne, mais encore, il a fait modifier les statuts de la chaîne afin d’exercer un nouveau mandat juteux. Du coup, au parquet, on tousse un peu. Cependant, que les admirateurs du philosophe de pacotille que je sais nombreux sur ce site se rassurent, ça n’ira pas bien loin.
Même si le parquet s’y intéresse d’un peu trop près au goût du pompeux cornichon, comme l’appelait Noël Gaudin qui lui envoyait des tartes à la crème dans les années 2000, tout de même, on est proche du crime de lèse-majesté.
Mais, comme je l’ai dit, qu’on se rassure. Le chemin avant un procès est long. Et même si l’affaire était jugée, les peines prononcées envers les puissants en général et les puissants coupables de ce genre de délits en particulier sont très légères.
Ce n’est hélas pas ça qui va nous débarrasser de ce cuistre sanguinaire.
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