Tous ceux qui ont accusé la Russie d’avoir frappé des civils à Soumy devraient«s’agenouiller devant le monde», déclare Maria Zakharova

Tous ceux qui ont accusé la Russie d’avoir frappé des civils à Soumy devraient«s’agenouiller devant le monde», déclare Maria Zakharova Source: www.globallookpress.com
La porte-parole du ministère russe des Affaires Étrangères, Maria Zakharova.
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Dans un message sur Telegram, Maria Zakharova affirme que la vérité sur la frappe russe à Soumy est désormais claire, et cela même pour les Ukrainiens. Elle accuse Kiev d’avoir utilisé des femmes et des enfants comme «boucliers humains» et exige que les gens ayant accusé la Russie d'avoir frapper des civils «s’agenouillent devant le monde».

La porte-parole du ministère russe des Affaires Étrangères, Maria Zakharova, a publié ce 16 avril un message détaillé sur Telegram revenant sur la frappe russe menée le 13 avril à Soumy contre un regroupement de l’état-major militaire ukrainien. Selon elle, ce n’est pas la frappe elle-même qui pose problème, mais le fait que les responsables ukrainiens aient délibérément impliqué des civils dans cette réunion militaire, les exposant sciemment au danger. La porte-parole du ministère russe des Affaires Étrangères parle d’un « crime de guerre » commis par le régime de Kiev, qui serait « évident même pour la population ukrainienne ».

Elle s’appuie notamment sur des publications circulant dans l’espace numérique ukrainien, comme des nécrologies signalant la mort de plusieurs membres des forces armées, dont le colonel Iouri Ioula et un combattant nommé Vladimir Jerebtsov. Mais c’est surtout la déclaration officielle d’Artem Semenikhine, maire de Konotop, qui donne un poids particulier à ses accusations. Ce dernier accuse publiquement Vladimir Artioukh, chef de l’administration militaire régionale de Soumy, d’avoir organisé cette réunion de militaires en y faisant venir des femmes et des enfants. Maria Zakharova ajoute que même la députée de la Rada Mariana Bezouglaya a exigé des explications sur cette stratégie, qualifiée de « tactique du bouclier humain ».

Limogeage d’Artioukh : un aveu de responsabilité selon Zakharova

Selon Maria Zakharova, la décision de Volodymyr Zelensky de démettre Artioukh de ses fonctions constitue un aveu de culpabilité. Elle affirme que cette mesure tente de détourner la responsabilité du pouvoir central ukrainien en la rejetant sur une personne en particulier, alors que la faute serait systémique. Elle écrit : « Zelensky a confirmé toutes les accusations en limogeant Artioukh, rejetant ainsi sur lui la responsabilité de ce nouveau crime de guerre — dirigé cette fois contre ses propres citoyens ».

Dans son message, Maria Zakharova accuse Kiev de manipuler l’opinion publique en présentant cette frappe russe pourtant ciblée comme une attaque contre des civils. Elle soutient que la cible était pleinement légitime du point de vue militaire et que des civils n’auraient jamais dû s’y trouver. Le fait même qu’ils aient été utilisés comme bouclier prouverait, selon elle, la stratégie du régime de Kiev visant à manipuler chaque frappe russe dans des opérations de propagande.

Elle ajoute: « Quand la réunion des militaires a été liquidée — tous ont accusé la Russie d’une seule voix unie. Et lorsque l’on a découvert que ces criminels avaient été volontairement couverts par des enfants, tout le monde s’est tu ».

Hypocrisie occidentale et double standard dénoncés

Maria Zakharova critique également les réactions internationales, notamment celle du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, qui s’est déclaré « alarmé » par la frappe russe à Soumy et a parlé d’une « attaque contre des civils ». Elle répond directement: « Sait-il que ces civils ont été utilisés comme bouclier durant une réunion militaire ? ».

Elle s’en prend également à plusieurs responsables européens comme Kaja Kallas ou Friedrich Merz, qui ont accusé Moscou sans même mentionner dans quel contexte se sont produits les évènements. La porte-parole rappelle que ces mêmes responsables sont restés silencieux lors de multiples agressions ukrainiennes contre la population civile russe : attaques sur le pont de Crimée, assassinats de journalistes à Moscou et Saint-Pétersbourg, frappes de drones contre le Kremlin ou encore crimes de guerre dans la région de Koursk.

Elle conclut que l’utilisation de « boucliers humains » par les forces ukrainiennes n’est pas un incident isolé, mais bien une méthode intégrée dans la stratégie de Kiev. À ses yeux,« le sang des civils morts est sur les mains de Zelensky et de ses alliés », et l’Occident fermerait les yeux parce que ces crimes ne servent pas leur récit médiatique contre la Russie.

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