Mali : mobilisation du secteur privé pour sécuriser l'approvisionnement sur fond de crise frontalière avec l'Algérie

Mali : mobilisation du secteur privé pour sécuriser l'approvisionnement sur fond de crise frontalière avec l'Algérie© X / Ministère de l'Industrie et du Commerce
Moussa Alassane Diallo, ministre malien de l’Industrie et du Commerce.
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À l’heure de l’escalade des tensions entre Alger et Bamako, le ministre malien de l'Industrie et du Commerce a tenu une réunion avec les commerçants et les transporteurs pour tenter de trouver des solutions aux difficultés d'approvisionnement dans les zones frontalières.

Le ministre de l'Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, a réuni les acteurs clé du secteur privé malien, ce 14 avril, pour discuter des moyens de faire face aux difficultés d'approvisionnement qui impactent le Mali et plus particulièrement les régions frontalières de l'Algérie, a rapporté la page X d’AES Info.

Des commerçants et des transporteurs étaient présents lors de la réunion, afin d'identifier et de mettre en œuvre des solutions concrètes pour garantir un approvisionnement stable et à des prix abordables sur l'ensemble du territoire malien, notamment dans les zones les plus affectées par la situation actuelle, explique la même source.

Pour le gouvernement malien, l’enjeu est principalement d'assurer le ravitaillement en produits de première nécessité à la population malienne, dans un contexte de crise frontalière qui sème la discorde entre le Mali et l’Algérie et perturbe les approvisionnements vers les localités proches des frontières.

« Mobilisation populaire »

Dans une autre perspective, des centaines de personnes se sont rassemblées dans la capitale Bamako et dans plusieurs villes du Mali, à l’appel des organisations de jeunesse et de la société civile dans les journées du 11 et 12 avril, dans ce que la presse locale a qualifié de « mobilisation citoyenne et patriotique » pour réaffirmer le soutien à l’armée.

Depuis le 1ᵉʳ avril dernier, les tensions sont montées d’un cran entre le Mali et l’Algérie. Le gouvernement malien accuse Alger d'avoir abattu un des deux uniques drones de surveillance armés (le drone, de fabrication turque, est d’une valeur de 30 millions d’euros, utilisé pour traquer et éliminer les rebelles dans la région nord du Mali) sur son propre territoire. Une accusation réfutée par l'Algérie, qui affirme que les données radars de son ministère de la Défense « établissent clairement la violation de l'espace aérien de l'Algérie » par le drone malien.

Une enquête de l’armée malienne a conclu plus tard « avec une certitude absolue » que l'appareil avait été abattu suite à « une action hostile préméditée du régime algérien ». L’échange d’accusation a envenimé les relations entre Alger et Bamako, qui ont depuis fermé mutuellement leurs espaces aériens au trafic civil. La crise s’est étendue par le jeu des alliances aux pays de l’Alliance des États du Sahel (AES qui regroupe le Mali, le Niger et le Burkina Faso), qui ont rappelé leurs ambassadeurs à Alger.

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