France : nouvelle alerte chez Stellantis pour un problème technique lié au moteur
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Le groupe Stellantis a demandé, le 18 avril, à certains propriétaires de véhicules des marques Peugeot, Opel, Fiat et DS Automobiles de se rapprocher rapidement de leur concessionnaire. Une mise à jour essentielle de leur véhicule doit en effet être effectuée, selon le constructeur.
Dans le cadre de sa politique de sécurité et d’entretien, le groupe Stellantis a lancé une nouvelle alerte pour une éventuelle mise à jour. Le 18 avril, il a invité certains propriétaires de véhicules des marques Peugeot, Opel, Fiat et DS Automobiles à contacter leur concessionnaire afin de procéder à une mise à jour de leur voiture.
Des fiches de rappel publiées par la plateforme officielle Rappel Conso ont expliqué que le problème vient du logiciel « censé empêcher le moteur de s’arrêter soudainement et de transmettre des données au service client », ajoutant que « cela peut entraîner l’indisponibilité du mode Prêt après le démarrage du véhicule, une perte de puissance d’accélération et une coupure soudaine du moteur pendant la conduite ». Ce qui pourrait augmenter le risque d'accidents et de blessures, lit-on de même source.
Plus de 2 000 véhicules concernés par un défaut moteur
Des médias français ont rapporté que ce rappel concerne 2 140 véhicules, vendus entre 2022 et 2023. Les propriétaires des voitures concernées doivent recevoir un courrier de Stellantis mais ils sont également avertis par le message d’alerte « no ready mode » sur leur tableau de bord.
S’exprimant à France info, Stellantis a expliqué « qu’une mise à jour nécessaire pour annuler le risque de coupure du moteur ne prend qu’une quarantaine de minutes », précisant que les voitures concernées sont les suivantes : Peugeot (modèles 208 II, 2008 II, Rifter, Partner, Traveller, Expert), des Opel (Corsa, Combo, Mokka, Zafira, Vivaro), des Fiat (Doblo, Scudo) et la DS3 Crossback de chez DS Automobiles.
Ces derniers mois, le groupe Stellantis a dû rappeler plusieurs dizaines de milliers de véhicules, principalement en raison de dysfonctionnements liés aux airbags défectueux du fournisseur Takata, déjà au cœur des débats dans l’industrie automobile. Parallèlement à cette vaste opération de rappel, plusieurs propriétaires de Citroën C3 ont engagé des poursuites contre le constructeur, l’accusant notamment de « mise en danger de la vie d’autrui » et de « pratiques commerciales trompeuses ».
