Attaques contre les prisons françaises : 65 « faits » recensés, selon Retailleau

Attaques contre les prisons françaises : 65 « faits » recensés, selon Retailleau© Romain Doucelin/NurPhoto
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Alors que depuis une dizaine de jours des prisons françaises et leur personnel sont la cible d’une vague d’attaques sans précédent, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a assuré de la mobilisation des moyens de l’État. Selon le ministre, plus de 155 enquêteurs seraient mobilisés pour retrouver auteurs et commanditaires de ces attaques.

« On ne peut pas maitriser une situation en quelques jours, je ne suis pas un prestidigitateur », s’est défendu le 23 avril sur le plateau de RMC/BFMTV le ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau, interrogé sur les dernières violences en date contre les établissements pénitentiaires en France ainsi que contre leur personnel.

« Ce que je veux dire, en m’adressant à tous les agents pénitentiaires, c’est que nous mettons le paquet », a-t-il assuré, évoquant une « mobilisation considérable de nos forces ». Le ministre a par la suite annoncé que « pas moins de 125 enquêteurs » étaient mobilisés, avec « l’appui de 30 autres enquêteurs de la police scientifique et technique ». Selon le ministre français, 65 « faits » ont été recensés, le tout dans près d’un tiers des départements.

Évoquant des « actes d’intimidation », BFMTV rapportait le 22 avril qu’un surveillant pénitentiaire de la maison d’arrêt de Fresnes avait déposé plainte la veille. « Le surveillant explique avoir été suivi par un véhicule avec cinq personnes à son bord au moment de quitter la maison d'arrêt vers 17 heures », relate la chaîne française, citant une source policière.

Un nouveau véhicule incendié et des drones repérés à proximité de plusieurs établissements pénitentiaires

Par ailleurs, a rapporté le même média, dans la nuit du 21 au 22 avril, une inscription « DDPF » a été taguée sur un véhicule appartenant à un agent pénitentiaire au Mouy, une commune de l’Oise. Un autre véhicule a été ciblé, cette fois-ci incendié, sur le parking du Service pénitentiaire d'insertion et de probation à Caen.

Citant la gendarmerie, BFMTV a également évoqué des « drones » repérés « en train de voler aux abords des établissements pénitentiaires » de Lutterbach et de Saint-Quentin-Fallavier, respectivement dans les Hautes-Pyrénées et l’Isère. Des incidents qui s’inscrivent dans une vague d’attaques sans précédent visant les prisons françaises depuis le 13 avril, allant de tirs contre l’enceinte d’établissements, au jet de cocktail Molotov dans le hall d’immeuble où réside une surveillante.

Dans un communiqué, publié le 21 avril et fustigeant une récente déclaration du ministre de la Justice Gérald Darmanin vis-à-vis de cette série de violences commises à l’encontre d’agents de l’État, l’Ufap-Unsa Justice a appelé à un « changement de paradigme » face à des individus qui « connaissent trop bien les failles d’un système à bout de souffle ». S’adressant aux « autorités », le syndicat pénitentiaire a notamment demandé à ce que les prisons « passent en zone protégée à l’instar des terrains militaires » où « toute intrusion peut être défendue activement ».

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