Immigration : un frein à la croissance selon l’Observatoire de l’immigration

Immigration : un frein à la croissance selon l’Observatoire de l’immigration© Wiki commons
Campement de migrants à Paris au canal Saint-Martin
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Une note de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie critique l’impact négatif de l’immigration sur la croissance, la compétitivité et les finances publiques françaises et évoque un faible taux d’emploi et une productivité insuffisante.

Dans une note publiée par l’Observatoire de l’immigration et de la démographie (OID) et dévoilée par Le Figaro, Nicolas Pouvreau-Monti dresse un constat sévère : l’immigration aggrave les difficultés économiques de la France. Contrairement au think-tank progressiste Terra Nova, qui jugeait l’immigration essentielle à l’économie, l’OID estime qu’elle nuit à la croissance, à la compétitivité et aux comptes publics. Ce rapport relance un débat polarisé, où les analyses divergent selon les perspectives idéologiques alors qu’au mois de mai une liste actualisée et controversée de métiers en tension avait été publiée pour favoriser l’immigration de travail.

Un rapport alarmant sur le travail des immigrés

L’OID souligne un taux d’emploi des immigrés alarmant : seuls 62,4 % des immigrés en âge de travailler occupent un emploi en France, contre 69,5 % des natifs, plaçant la France parmi les plus mauvais élèves de l’OCDE. Ce faible taux, particulièrement marqué dans l’immigration familiale, ne disparaît pas à la seconde génération, avec 24 % des jeunes nés de parents immigrés sans emploi, formation ni scolarité. Pour l’OID, cette inactivité pèse sur les comptes publics, l’immigration ne finançant que 86 % de ses coûts et générant un déficit budgétaire. La pauvreté et la dépendance aux aides sociales des immigrés accentuent cette pression fiscale, alourdissant les charges sur les entreprises et freinant la compétitivité.

Alors que selon le dirigeant de l’OID « le nombre annuel de premiers titres de séjour accordés en France a triplé depuis la fin des années 1990 », la productivité des travailleurs immigrés seraient un autre point faible.

Avec 31 % des immigrés âgés de 30 à 40 ans sans diplôme, contre 10 % des natifs, et des qualifications souvent inférieures, l’immigration contribue peu aux secteurs stratégiques comme l’industrie de pointe. Les immigrés sont surreprésentés dans des secteurs « abrités » (hôtellerie, construction, sécurité), où les salaires bas limitent les recettes fiscales. Selon Pouvreau-Monti, ces secteurs bénéficient d’une demande artificielle alimentée par l’immigration elle-même, notamment via l’insécurité ou les besoins en logement. Il chiffre la perte de PIB à 3,4 % en raison du faible taux d’emploi des immigrés, un manque à gagner qui fragilise l’économie.

Face à ces constats, l’OID plaide pour un contrôle accru de l’immigration de travail et étudiante, tout en reconnaissant les contraintes légales limitant les marges de manœuvre politiques dans un contexte de polémique sur le sujet avec les contrôles renforcés par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau. Si le think tank de gauche Terra Nova et l’OID s’accordent sur le rôle de l’immigration dans les secteurs en tension, l’Observatoire rejette l’idée d’une immigration massive comme solution à la crise démographique, prônant une attractivité accrue des métiers pour les natifs.

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