Sébastien Lecornu : les annonces en direct du Premier ministre démissionnaire

Le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu s'exprime au 20h de France 2 sur l'avenir de l'exécutif français. Face à Léa Salamé, la compagne de Raphaël Glucksmann, il s'exprime au sortir d'un entretien avec le président Emmanuel Macron.
Emmanuel Macron s’exprimera « en temps utile ». Sébastien Lecornu a répété être un « moine-soldat », ce qu’il avait déjà évoqué au début de l’entretien, avant d’affirmer en conclusion : « J’ai tout essayé ».
Sébastien Lecornu estime par ailleurs que le départ du président serait mauvais pour la voix de la France dans le monde, notamment face aux « tensions internationales ». Et d’insister ensuite sur cette question internationale. « Nous ne sommes plus assez puissants pour être autoportés au niveau international ».
Sur les déclarations d’Édouard Philippe réclamant le départ d’Emmanuel Macron, Sébastien Lecornu rappelle que, « quoiqu’il arrive », il faut trouver un budget pour la France. Et d’invoquer la « démocratie représentative » en affirmant que si le président partait maintenant, cela aurait des conséquences pour les élus locaux et parlementaires.
Interrogé sur les questions fiscales et notamment la taxe Zucman, le Premier ministre démissionnaire estime qu’il faudra là encore avoir un débat parlementaire. Il souligne par ailleurs que les impôts ne devraient pas être augmentés pour la majorité des Français.
Outre les retraites, Sébastien Lecornu estime qu’il est confiant pour la mise en place d’un budget pour l’année 2026. « Ce n’est pas un budget qui sera parfait ». Toujours sur le budget, il affirme que l’urgence, « c’est que cette année, on respecte bien les 5,4 % [de déficit] ».
Toujours sur les retraites, le Premier ministre démissionnaire estime que la question sera inévitable pour l’élection présidentielle de 2027.
Appelé à s’exprimer sur la réforme des retraites, le ministre sortant appelle à ne pas aller vers un « déni démographique », tout en affirmant ne pas « être sourd » aux demandes démocratiques. Et d’affirmer « qu’il s’est installé dans le pays l’idée qu’il n’y a pas eu de vote ». Il évoque ce sujet comme une « source de blocage au Parlement », et d’affirmer qu’un nouveau débat devra avoir lieu sur la question des retraites. Sur la réouverture de ce dossier, il se tient cependant à distance : « ce sera au successeur de le dire ».
Le Premier ministre renvoie dos à dos la gauche et la droite qui ne veulent pas travailler ensemble, mais affirme avoir proposé aux socialistes de trouver un accord au moins jusqu’au mois de décembre.
À la question « est-ce que cela pourra être un Premier ministre de gauche ? », Sébastien Lecornu s’en remet au choix du Président Emmanuel Macron.
Le Premier ministre démissionnaire estime que la responsabilité ne revient pas à Bruno Retailleau. Il estime que les compromis sont très difficiles en France et assume : « j’ai forcément raté quelque chose ». Il estime par ailleurs que l’équipe qui lui succédera sera « complètement désintéressée de l’élection présidentielle ».
Avant de prendre la parole, le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu, a assisté, en plateau, à des reportages présentés par Léa Salamé, notamment sur la crise politique en cours, mais également sur la réforme des retraites.
Détails à suivre...