«Paranoïaque», Abdeslam a vu ses conditions de détention s'améliorer pour éviter qu'il se suicide
Les conditions de détention rigoureuses de Salah Abdeslam, seul membre encore en vie des commandos djihadistes du 13 novembre, ont été légèrement assouplies, selon l'AFP qui s’appuie sur une source de l'administration pénitentiaire.
Selon Le Parisien, les surveillants pénitentiaires ont décelé depuis plusieurs mois «paranoïa» et «prostration» chez Salah Abdeslam, faisant redouter une tentative de suicide.
En mai dernier, la vitre qui séparait le terroriste de ses visiteurs dans les parloirs de la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis a donc été été retirée. Le Parisien précise que chaque parloir sera désormais suivi d'une fouille.
«Tout cela est possible parce qu'il est surveillé 24 heures sur 24» et parce que «son comportement est conforme aux standards de la détention», a déclaré une source de l'administration pénitentiaire à l'AFP. «Tout est réversible à tout moment [en cas de] changement de comportement», a ajouté cette source.
Mis en examen pour assassinats terroristes et suspect-clé des attentats parisiens qui ont fait 130 morts, Salah Abdeslam, 28 ans, est détenu à l'isolement depuis la fin avril 2016 et sous vidéosurveillance 24 heures sur 24.
Un détenu placé à l'isolement est seul en cellule, et généralement coupé des autres détenus.
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— RT France (@RTenfrancais) January 13, 2017
Selon les termes de la loi, il conserve ses droits à l'information, aux visites, à la correspondance écrite et téléphonique, à l'exercice du culte. Salah Abdeslam a aussi droit à des promenades, toujours seul.
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