Après le selfie au pistolet, Benalla lâché par son avocat
Maître Liénard a annoncé sur Facebook qu'il renonçait à défendre son client, Alexandre Benalla, seulement deux jours avant son audition par les juges d'instruction pour les violences du 1er mai. Le selfie au Glock a-t-il pesé dans la balance ?
L'avocat d'Alexandre Benalla, Laurent-Franck Liénard, a annoncé le 26 septembre qu'il renonçait à défendre son client et qu'il souhaitait «beaucoup de courage pour affronter la suite» à son désormais ancien client.
L'ancien collaborateur de l'Elysée est mis en examen pour «violences volontaires» pour ses agissements place de la Contrescarpe à Paris le 1er mai et s'est plus récemment illustré dans la presse, le 24 septembre, lorsque le site d'investigation Mediapart a publié une image datant de la campagne présidentielle d'En Marche ! et sur laquelle on le voit brandir son pistolet Glock sur le visage d'une jeune femme, entourée d'autres membres de la garde rapprochée d'Emmanuel Macron.
C'en est trop pour la défense d'Alexandre Benalla : «En accord avec Monsieur Benalla j'ai décidé de quitter sa défense pour les faits du 1er mai. Je lui souhaite beaucoup de courage pour affronter la suite», a ainsi écrit Laurent-Franck Liénard sur Facebook. Contacté par le magazine L'Express, l'avocat n'a pas souhaité commenter cette décision.
Un emploi du temps serré s'annonce donc pour l'ancien chargé de mission de l'Elysée, deux jours seulement avant son audition par les juges d'instruction.