«Je le referais» : Macron «assume à fond» son action après les révélations des Uber Files
- Avec AFP
En déplacement dans l'Isère, le chef de l'Etat a expliqué «assume[r] à fond» son action auprès d'Uber alors qu'il était ministre de l'Economie. Il s'est dit «extrêmement fier» d'avoir agi, selon lui, «pour créer des milliers d'emplois».
Emmanuel Macron a affirmé le 12 juillet, en marge d'un déplacement dans l'Isère, «assume[r] à fond» son action contestée auprès d'Uber lorsqu'il était ministre de l'Economie, soulignant avoir agi à l'époque «pour créer des milliers d'emplois».
«Moi je suis extrêmement fier [...], il est très difficile de créer des emplois sans entreprises ni entrepreneurs», a renchéri le chef de l'Etat. «Je le referais demain et après-demain», a-t-il insisté après une visite du site de l'entreprise STMicroelectronics.
🔴 Emmanuel #Macron sur #Uber: « Je l’assume à fond, j’ai vu des chefs d’entreprise étrangers et j’en suis fier s’ils ont créé des emplois en France (…) et je le referai demain et après demain » #UberFilespic.twitter.com/J24XvNh8EJ
— Guillaume Daret (@GuillaumeDaret) July 12, 2022
Dans le cadre des «Uber Files», une enquête reposant sur des milliers de documents internes à Uber, Le Monde a conclu à l'existence d'un «deal» secret entre Uber et Emmanuel Macron quand il était à Bercy.
Les oppositions ont continué le 12 juillet d'accuser le chef de l'Etat d'avoir défendu les intérêts d'Uber à l'époque où l'entreprise développait son implantation en France, alors que lui-même était ministre de l'Economie de François Hollande (2014-2016).
«On introduit une espèce d'ambiance qui consisterait à dire que voir des chefs d'entreprise, en particulier étrangers, ce serait mal. Mais je l'assume à fond et en vous regardant! J'ai vu des chefs d'entreprise, l'horreur! Je les ai vus, ça a toujours été officiel, avec des collaborateurs. J'en suis fier! S'ils ont créé des emplois en France, je suis hyper fier de cela», a plaidé Emmanuel Macron.
«Comme le dirait un de mes prédécesseurs, cela m'en touche une sans faire bouger l'autre», a insisté le chef de l'Etat en référence à une phrase attribuée à Jacques Chirac.