Le Hezbollah revendique des frappes sur des soldats israéliens non loin d'une caserne
Les combats continuent entre le Hezbollah et l'armée israélienne. Le parti chiite a revendiqué l'attaque d'un regroupement de soldats proches d'une caserne. Israël ferait pression auprès des chancelleries occidentales pour que le mouvement pro-iranien cesse ses attaques sur le territoire israélien.
Les combats ne faiblissent pas entre le Hezbollah et l'armée israélienne. La puissante milice chiite libanaise a revendiqué ce 22 décembre avoir ciblé un regroupement de «soldats ennemis à proximité de la caserne Choumira».
Selon son site d'information, Al-Manar, le parti pro-iranien a affirmé avoir frappé le territoire israélien «en soutien au peuple et à la résistance de Gaza», tout en s'en prenant au «feu vert américain», à la «complicité» et au «silence des régimes occidentaux et de nombreux régimes arabes». D'après le média du Hezbollah, la milice «a renouvelé son ciblage des positions ennemies israéliennes à la frontière» avec «des missiles et des armes d'artillerie».
Un ultimatum lancé par Israël au Hezbollah ?
Le 21 décembre, selon l'Agence nationale d'information (Ani), l'agence de presse officielle libanaise, «des tirs d'artillerie israéliens» qui ont visé sa maison dans le village de Maroun al-Ras ont tué une femme âgée.
La victime était âgée de 75 ans, précise L'Orient-Le Jour. Son mari de 80 ans a également été blessé. Le correspondant du média libanais a indiqué qu'une cinquantaine d'obus israéliens avaient été tirés dans la matinée sur cette localité limitrophe. Selon un décompte de l’agence Reuters, la mort de cette femme porte «à environ 20 le nombre de civils tués par les tirs israéliens sur le sud du Liban ces dernières semaines, dont des journalistes et des enfants». «Au moins 11 personnes ont été tuées côté israélien, dont sept militaires», ajoute l'AFP.
Selon un article de RFI publié le 21 décembre, l'aviation israélienne a effectué au cours de la nuit du 20 au 21 décembre des frappes sur un fief montagneux du Hezbollah à 70 kilomètres au nord de la frontière libanaise. «C’est la première fois que l’aviation israélienne vise des cibles aussi éloignées du front» depuis le 8 octobre, note l'agence, qui rapporte également que de «puissantes déflagrations» auraient été entendues dans la ville côtière de Saïda, au sud de Beyrouth.
Un article de L'Orient-Le Jour publié ce 22 décembre affirme qu'Israël ferait pression auprès des chancelleries occidentales pour que le Hezbollah s'éloigne de la frontière israélo-libanaise et cesse ses frappes dans un délai de six à huit semaines. Une hypothèse partagée par The Times et Newsweek qui ont indiqué le 18 décembre que Tsahal planifierait une intervention au Liban pour faire reculer la milice libanaise a plus de 40 kilomètres des zones limitrophes.