Guerre à Gaza : Trump promet «l'enfer» au Moyen-Orient si les otages ne sont pas libérés
Le futur président des États-Unis a menacé de s'en prendre aux responsables du Hamas si les otages n'étaient pas libérés avant sa prise de fonction le 20 janvier prochain. En cas de refus, Donald Trump a promis qu'ils «seront frappés plus durement que quiconque» dans l'histoire des États-Unis.
C'est la première fois que Donald Trump aborde ce sujet depuis sa victoire lors du scrutin du 5 novembre dernier. Sur son réseau social Truth Social, le futur chef d'État américain a évoqué la question des otages encore aux mains du Hamas en exhortant à leur libération avant sa prise de fonction le 20 janvier prochain.
Dans un message publié le 2 décembre, Donald Trump a déclaré: «Tout le monde parle des otages qui sont détenus de manière si violente, inhumaine et contre la volonté du monde entier, au Moyen-Orient, mais ce ne sont que des paroles, et pas d'action». Près de 14 mois après le 7 octobre 2023, 97 otages sont encore aux mains du Hamas à Gaza, dont 34 ont été déclarés morts par l'armée israélienne.
La publication du message de Donald Trump intervient d'ailleurs quelques heures après l'annonce par Tsahal de la mort dans l'enclave palestinienne d'Omer Neutra, un otage américano-israélien.
Donald Trump menace le Hamas
Le futur président américain a ainsi martelé: «Si les otages ne sont pas libérés avant le 20 janvier 2025, la date à laquelle je prends fièrement mes fonctions de Président des États-Unis, il y aura TOUT L'ENFER À PAYER au Moyen-Orient, et pour les responsables qui ont perpétré ces atrocités contre l'Humanité». Une menace à peine voilée aux dirigeants du parti islamiste gazaoui pour qu'il relâche prochainement les détenus.
Donald Trump a continué en prévenant que «les responsables seront frappés plus durement que quiconque dans la longue et riche histoire des États-Unis d'Amérique», avant de réitérer son injonction à libérer les otages.
Depuis son élection, Donald Trump a nommé sa future équipe gouvernementale et déclaré qu'il nommerait au poste d'ambassadeur des États-Unis en Israël Mike Huckabee. Une annonce saluée par le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, qui l'a présenté comme «un partisan du processus de colonisation».
En début d'année, invité du International Fellowship of Christians and Jews, cet ancien gouverneur de l'Arkansas avait mentionné ses «100 visites» en Israël et en «Judée et Samarie», avant de suggérer que la souveraineté sur cette région était «nécessaire» pour la sécurité d'Israël. «Je crois fermement que le peuple d'Israël mérite un pays sûr et sécurisé. Et tout ce que je pourrai faire pour y contribuer sera un grand privilège pour moi», avait-il ajouté.
Lors de son premier mandat de 2016 à 2020, Donald Trump avait déplacé l'ambassade américain en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem, provoquant l'ire du monde arabo-musulman. Toutefois d'autres pays comme le Guatemala, le Honduras et le Kosovo ont emboîté le pas à Washington. La décision de Trump n'avait pas été remise en question par l'administration Biden.