L’armée israélienne occupera «indéfiniment» ses positions au Liban

Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a fait savoir que l'État hébreu avait reçu le «feu vert» des États-Unis pour rester dans les «zones tampons» au Liban et en Syrie «sans limite de temps, en fonction de la situation».

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré le 27 février que Tel-Aviv prévoyait de maintenir ses forces d’occupation dans le sud du Liban et en Syrie «indéfiniment». 

«Il y a une zone tampon [à la frontière avec le Liban]. Ce n'était pas facile, mais j'ai tenu bon et nous avons reçu le feu vert des États-Unis. Nous leur avons donné une carte et nous restons indéfiniment. Cela dépend de la situation et non du temps», a déclaré le ministre de la Défense lors d'une conférence de presse.

Israël va maintenir sa présence en Syrie

Israël a reçu le «feu vert» des États-Unis pour rester dans les «zones tampons» au Liban et en Syrie «sans limite de temps, en fonction de la situation», a également déclaré le ministre de la Défense, Israël Katz.

Il a notamment expliqué que le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahou dirige actuellement un plan de «protection des frontières et la défense des localités», précise le site israélien Ynet News. Le ministre de la Défense a estimé, dans ce cadre, que «la conclusion après le 7 octobre» est «d’empêcher des organisations extrémistes de ce type (le Hamas, Ndlr) de s’installer à proximité des frontières d’Israël – que ce soit à Gaza, au nord (à la frontière avec le Liban, Ndlr), en Syrie ou à proximité des localités de Judée-Samarie (Cisjordanie occupée, Ndlr) et ailleurs – et c'est là notre politique». 

L'armée israélienne demeure positionnée sur au moins cinq points stratégiques par leur hauteur en territoire libanais, malgré son retrait complet du Liban-Sud repoussé au 18 février par l'accord de cessez-le-feu entre le Hezbollah et Israël, entré en vigueur le 27 novembre dernier. 

Au sujet de la Syrie et des visées territoriales israéliennes, le ministre israélien a expliqué qu'il était «évident pour (lui) et pour le Premier ministre (Benjamin Netanyahou) qu'(ils devaient) prendre le contrôle de la zone tampon – et (leur) politique est d’y rester, au sommet du mont Hermon et dans les points stratégiques, pour une durée indéfinie». L'armée israélienne s'est déployée sur le versant syrien du mont Hermon au lendemain de la chute de Bachar el-Assad le 8 décembre 2024, y construisant au moins sept positions militaires.