Envoi de militaires en Ukraine : Britanniques et Français seraient à la peine pour trouver des contributeurs

Envoi de militaires en Ukraine : Britanniques et Français seraient à la peine pour trouver des contributeurs© Justin Tallis Source: Gettyimages.ru
Le président français Emmanuel Macron, le Premier ministre britannique Keir Starmer et Volodymyr Zelensky, le 2 mars 2025 à Londres (photo d'illustration).
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Selon des sources du quotidien The Times, les ministres européens de la Défense auraient assuré à leur homologue britannique qu’il n’y aurait «aucune chance» de parvenir à la constitution d’un corps de 64 000 hommes à envoyer en Ukraine dans le cadre de la «coalition des volontaires». Pour l’heure, seuls Londres et Paris seraient partants.

La « coalition des volontaires », annoncée début mars par le Premier ministre britannique Keir Starmer, aurait déjà du plomb dans l’aile. Selon The Times, qui cite plusieurs sources, les ministres européens de la Défense auraient signifié à Londres leur incapacité à fournir le nombre de soldats demandé dans le cadre d’un éventuel déploiement en Ukraine.

Lors d’une réunion en avril, d’après le quotidien britannique, le chef d’État-major des armées du Royaume-Uni, l’amiral Antony Radakin, aurait demandé à ses homologues européens s’ils étaient en mesure de fournir 64 000 hommes, précisant que le Royaume-Uni pourrait en fournir jusqu’à 10 000.

À cette demande, l’officier général se serait vu répondre qu’il n’y avait « aucune chance » de rassembler de tels effectifs « et que même 25 000 "constitueraient une poussée pour un effort conjoint" » a relaté The Time citant une source proche des discussions.

Paris envisagerait de déployer jusqu'à 10 000 hommes en Ukraine

Dans une infographie, listant six de la trentaine de pays qui participeraient à cette dite « coalition des volontaires », le Royaume-Uni et la France apparaissent comme les seuls pays prêts à contribuer à ce déploiement en Ukraine, à hauteur de 5 à 10 000 hommes chacun. L’Italie et la Pologne, qui ont pourtant toutes deux davantage de troupes d’active que le Royaume-Uni, n’en apporteraient aucune.

« Sans l'engagement de troupes de pays très peuplés, c'est une impasse » a déclaré au quotidien britannique cette source au courant des échanges, celle-là même qui a rapporté que la France aurait déclaré envisager l’envoi d’un nombre de soldats similaires à celui du Royaume-Uni.

D’après cette même source, Rome, Varsovie ainsi que Madrid aurait d’emblée annoncé qu’elle n’engagerait aucun soldat. Une autre source aurait quant à elle rapporté que Berlin et Helsinki étaient « généralement contre l’envoi de forces terrestres » a relaté The Times. D’après cette dernière, Berlin n’aurait toutefois pas fermé la porte à une telle éventualité.

Un envoi de formateurs militaires privilégié dans l'ouest de l'Ukraine

Présentée comme une « force de réassurance », visant à dissuader une éventuelle attaque russe en cas d’accord de paix entre Kiev et Moscou, la « coalition des volontaires » pourrait finalement se limiter à l’envoi de formateurs militaires britanniques et français dans l’ouest de l’Ukraine « plutôt qu’une force terrestre complète », rapportait déjà The Times le 24 avril, évoquant des risques « trop élevés » qu’une reprise des hostilités ne dégénère.

« L'accent pour un engagement de sécurité envers l'Ukraine sera mis sur la reconstitution et le réarmement de l'armée de Kiev, avec une protection aérienne et maritime », a rapporté le quotidien.

Mais alors même que ces chancelleries européennes, alliées de Kiev, seraient ainsi incapables d’amasser 64 000 hommes, certains membres continentaux de cette « coalition des volontaires » auraient estimé qu’il faudrait en envoyer davantage.

« La Russie compte 800 000 soldats. Laissez-moi vous dire ceci : si nous ne parvenons même pas à en mobiliser 64 000, cela ne parait pas comme faible, c'est faible ! » aurait ainsi lancé à ses homologues la ministre lituanienne de la Défense, Dovile Sakaliene, citée par The Times, et dont le pays – fervent soutien et allié de Kiev – ne compte que quelques milliers d’hommes d’active.

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