Witkoff sur la résolution du conflit en Ukraine : «Un accord est impossible sans la signature du président Poutine»

Witkoff sur la résolution du conflit en Ukraine : «Un accord est impossible sans la signature du président Poutine» Source: Gettyimages.ru
Le représentant spécial du président américain, Steve Witkoff
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Steve Witkoff, émissaire de Donald Trump, a souligné qu’un accord entre la Russie et l'Ukraine était impossible sans l'accord de Vladimir Poutine. Il a appelé à des négociations directes sur les territoires et la centrale de Zaporojié, tout en avertissant que les États-Unis pourraient se retirer du processus en cas d’impasse.

Dans une déclaration aux allures de mise en garde, le représentant spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, a affirmé qu’aucune résolution du conflit en Ukraine ne saurait être envisagée sans l’aval explicite du président russe : « Un accord est impossible sans la signature du président Poutine ». Dans une interview accordée à Breitbart News, l’envoyé a insisté sur la nécessité d’inclure « toutes les parties prenantes » dans un dialogue ouvert, y compris Vladimir Poutine.

Soulignant l’ampleur de ses échanges diplomatiques, l'émissaire de Trump a assuré maintenir des liens non seulement avec les autorités russes et ukrainiennes, mais aussi avec les hauts responsables de la sécurité nationale de plusieurs pays européens, tels que la France, l’Allemagne, l’Italie ou encore le Royaume-Uni.

Steve Witkoff a également laissé entendre que les États-Unis ne resteraient pas indéfiniment impliqués. Selon lui, Donald Trump a clairement indiqué qu’il était temps pour Moscou et Kiev de s’engager dans des négociations directes. Il a souligné que le chef de la Maison Blanche avait lancé un ultimatum aux deux parties : sans avancée vers une paix durable, les États-Unis se retireront du processus.

Des enjeux territoriaux au cœur des discussions

Le représentant spécial de Donald Trump a identifié plusieurs dossiers sensibles qui devraient être abordés lors de potentielles négociations : « Je pense que les questions centrales sont les régions, la centrale nucléaire et la façon dont les Ukrainiens peuvent exploiter le fleuve Dniepr et accéder à la mer. À mon avis, ce sont des problèmes qui ne seront pas difficiles à résoudre si l’on convainc les parties de s’asseoir à la table des négociations, si elles se parlent, si l’on restreint les points de désaccord entre elles, et si l’on trouve des compromis et des solutions créatives afin de répondre aux préoccupations de chacun. On atteindra cet objectif, et je pense et j’espère que nous aurons bientôt de bonnes nouvelles, mais si l’on atteint cet objectif, on a de bonnes chances de mettre fin à ce conflit ».

La Maison-Blanche avait évoqué la possibilité pour les États-Unis d’assister Kiev dans la gestion de ses infrastructures nucléaires. Volodymyr Zelensky, pour sa part, a confirmé que l’avenir de la centrale de Zaporojié, contrôlée par la Russie, faisait l’objet d’échanges stratégiques avec Washington. Toutefois, Moscou a catégoriquement réaffirmé qu’aucun transfert de contrôle ni concession territoriale ne saurait être envisagé.

La relance des négociations directes à Istanbul, proposée par Vladimir Poutine et soutenue par Donald Trump, pourrait avoir lieu le 15 mai. Ce dernier n’a pas exclu sa présence en Turquie à cette date. Volodymyr Zelensky s’est dit prêt à y participer en personne. Cependant, les capitales occidentales posent comme condition préalable l’instauration d’un cessez-le-feu immédiat d’une durée minimale de trente jours. De son côté, Poutine a réaffirmé à plusieurs reprises qu'avant toute trêve les discussions devraient d’abord porter sur les causes profondes du conflit.

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