Le Pentagone et l’«indice de la pizza» : vrai ou faux ?
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Le secrétaire américain à la Guerre, Pete Hegseth, a réagi avec humour au «Pentagon Pizza Index», un compte en ligne qui relie les pics de commandes de pizzas autour du Pentagone à d’éventuelles opérations militaires. Ce phénomène, parfois observé avant d’importantes interventions militaires, intrigue autant qu’il amuse.
Le secrétaire américain à la Guerre, Pete Hegseth, a réagi sur Fox News à une question singulière : l’existence d’un « indice de la pizza ». Le journaliste faisait référence à un compte X, Pentagon Pizza Report, qui surveille l’activité des pizzerias autour du Pentagone. Suivi par plus de 254 000 abonnés, ce compte repose sur l’idée qu’une hausse soudaine de commandes pourrait coïncider avec la préparation d’opérations militaires américaines.
Les internautes ont baptisé ce phénomène Pentagon Pizza Index. Certains y voient un indicateur officieux de tensions internationales, d’autres une simple curiosité humoristique née du hasard des livraisons. Un site éponyme suit même six pizzerias voisines grâce à Google Maps.
Interrogé sur ce sujet, Pete Hegseth a répondu avec ironie : « Je connais ce compte. Je n’ai pas pensé à aller à la cafétéria. J’ai pensé à commander beaucoup de pizzas au hasard pour désorienter tout le monde. Un vendredi soir, quand vous verrez tant de commandes chez Domino’s, ce sera peut-être moi sur l’application, qui désoriente tout le monde pour que personne ne comprenne rien. »
Mais derrière cette plaisanterie se cache une observation plus sérieuse : à plusieurs reprises, des pics d’activité dans les pizzerias proches du Pentagone ont précédé des événements militaires majeurs. En juin dernier, quelques heures avant le lancement par Israël de l’opération « Rising Lion » contre l’Iran, les utilisateurs de X ont signalé une explosion soudaine du trafic dans un Domino’s situé à huit minutes du siège du département de la Défense.
Le même type de corrélation avait déjà été relevé avant l’intervention américaine au Panama en 1989 et l’opération « Desert Storm » en 1991. Ces coïncidences ont alimenté la fascination autour de cet indicateur insolite, mi-satirique, mi-analytique.
