Crise italienne : Macron salue le «courage» et la «responsabilité» du président Mattarella
Refusant catégoriquement une présence eurosceptique au ministère des Finances, le président italien a confié à Carlo Cottarelli, ancien du FMI, le soin de former un gouvernement. Le président français a tenu à féliciter son homologue italien.
Emmanuel Macron a complimenté le président italien Sergio Mattarella après que ce dernier a convoqué Carlo Cottarelli, ancien haut responsable du FMI, pour former une équipe gouvernementale après la démission de Giuseppe Conte.
Le chef de l'Etat français a ainsi déclaré : «Je redis mon amitié et mon soutien au président Mattarella qui a une tâche essentielle à mener, celle de la stabilité institutionnelle et démocratique de son pays, ce qu'il fait avec beaucoup de courage et un grand esprit de responsabilité.»
Le locataire de l'Elysée a par ailleurs tenu à réaffirmer que «l'Italie [était] un partenaire important pour la France sur tous les sujets», soulignant l'importance de Rome «pour les projets européens».
#Italie 🇮🇹: «Monsieur Ciseaux» pour former l’exécutif ? La coalition dénonce une «occupation financière»
— RT France (@RTenfrancais) 28 mai 2018
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Giuseppe Conte avait été nommé le 23 mai au poste de président du Conseil des ministres par la coalition populiste, mais il n'est pas parvenu à imposer son gouvernement auprès du président. Ce dernier a en effet refusé que l'eurosceptique Paolo Savona occupe le poste de ministre de l'Economie et des Finances.
Formée par les anti-système du Mouvement 5 étoiles (M5S) et les anti-immigration de la Ligue, la coalition a qualifié la tournure des événements d'«occupation financière», le leader du M5S Luigi Di Maio allant jusqu'à prôner la destitution du président par le Parlement.
#Crise politique en #Italie : le leader du Mouvement 5 étoiles veut la destitution du #président
— RT France (@RTenfrancais) 27 mai 2018
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Avant la réaction officielle d'Emmanuel Macron, la décision du président italien avait déjà été commentée par plusieurs figures et partis de la scène politique française, le Front national et la France insoumise déplorant une atteinte à la démocratie.