Biden affirme à Macron son désir de «redynamiser» les relations avec Paris à travers l'OTAN et l'UE
- Avec AFP
Lors d'un premier échange avec Emmanuel Macron et alors que sa victoire annoncée est contestée par Donald Trump, Joe Biden a exprimé son souhait de redynamiser les relations bilatérales transatlantiques, notamment à travers l'OTAN et l'UE.
A l'occasion d'une première conversation téléphonique, Joe Biden a affirmé le 10 novembre au président français qu'il souhaitait «redynamiser les relations bilatérales et transatlantiques, notamment à travers l'OTAN et l'Union européenne», souvent malmenées par Donald Trump. Fin 2019, Emmanuel Macron avait lui-même déploré «l'état de mort cérébrale» de l'Organisation du Traité de l'Atlantique nord. Une déclaration alors jugée «très insultante» par Donald Trump.
Joe Biden et Emmanuel Macron ont en outre évoqué leur potentielle future coopération sur la lutte contre la pandémie de Covid-19 et «la menace du changement climatique», ainsi que sur «la sécurité et le développement en Afrique», selon un communiqué publié par l'équipe de transition de l'ancien vice-président américain.
«[Joe Biden a] remercié le président Macron pour ses félicitations et a exprimé son désir de renforcer les relations entre les Etats-Unis et la France, leur plus ancien allié», poursuit le texte.
Auparavant, l'Elysée avait fait état de cet appel entre les deux dirigeants après les félicitations d'Emmanuel Macron le 7 novembre, dès l'annonce par les médias américains de la victoire de Joe Biden, et sans attendre que Donald Trump reconnaisse sa défaite. «Le chef de l'Etat a félicité Joe Biden et sa vice-présidente Kamala Harris et les a assurés de sa volonté de travailler ensemble sur les enjeux contemporains : climat, santé, lutte contre le terrorisme et défense des droits fondamentaux», avait fait savoir la présidence française.
Emmanuel Macron, arrivé au pouvoir en 2017, n'a jamais rencontré en personne Joe Biden, qui a été le vice-président de Barack Obama entre 2009 et 2017. Celui-ci a entamé ses entretiens avec les dirigeants étrangers le 9 novembre avec un appel du Premier ministre canadien Justin Trudeau. Il s'est également entretenu le lendemain avec le Premier ministre britannique Boris Johnson – qui s'est dit impatient de «renforcer le partenariat» entre le Royaume-Uni et les Etats-Unis – avec la chancelière allemande Angela Merkel, et avec le chef du gouvernement irlandais Micheal Martin.