Un «convoi de la liberté» en route vers Bruxelles le 14 février ?
Des appels ont été lancés sur les réseaux sociaux pour former en Europe des convois qui doivent converger à Bruxelles le 14 février. Le mouvement a pour objectif de faire plier les gouvernements sur les restrictions sanitaires.
Les camionneurs canadiens – qui bloquent la capitale Ottawa depuis plus d'une semaine et entendent y rester jusqu'au retrait de toutes les restrictions sanitaires – vont-ils faire des émules en Europe ?
L'hypothèse ne peut être exclue, à en lire les nombreux appels lancés ces jours-ci sur les réseaux sociaux pour organiser des «convois pour la liberté», dont le point de rendez-vous est la capitale européenne, Bruxelles, le 14 février prochain.
⚠️The 14th February 2022 Will be the Day when ALL European Convoys will RDV in Brussels and Siege the European Capital until Vaccination Pass and Associated Restrictions are Abolished. #TruckersForFreedom2022#TruckersForFreedomEurope#europeanfreedomconvoy@EuropeConvoypic.twitter.com/ukOFqyi2xd
— European Freedom Convoy 2022 🚛 (@EuropeConvoy) January 30, 2022
Certains de ces groupes, disparates et sans affiliation à des syndicats, rassemblent plusieurs milliers de personnes, en témoignent par exemple les 256 000 inscrits sur la page Facebook «Le convoi pour la liberté». Sur celle-ci s'organisent des départs de nombreuses villes françaises avec Paris comme destination dans les jours précédant le 14 février.
«Les citoyens entendent récupérer : leur liberté, leurs droits fondamentaux, l'accès inconditionnel aux soins, à l'éducation et à la culture, le respect des valeurs essentielles de notre constitution. Stop au sacrifice des enfants et de la jeunesse, cessons la maltraitance subie quotidiennement !», indique le communiqué d'un autre groupe, Convoy France, qui compte plus de 23 000 abonnés sur Telegram.
Ce groupe prévoit de faire converger les convois vers Paris le 11 février, pour ensuite rouler jusqu'à la capitale belge le 14 février. Avec en ligne de mire pour tous les protestataires les restrictions sanitaires, en premier lieu desquelles le très controversé pass vaccinal.
Reste à voir si la mobilisation sera au rendez-vous. En France les renseignements territoriaux évoquent pour l'heure un «risque faible» de blocage, les syndicats ne participant pas au convoi, selon France Info.