L'État profond américain derrière les manifestations aux États-Unis ?

Kirill Dmitriev, directeur du Fonds russe d’investissements directs, considère les manifestations américaines «Hands Off !» contre le président Donald Trump comme un éventuel recours interne aux méthodes de révolutions de couleur traditionnellement appliquées à l’étranger, soupçonnant une implication de «l’État profond» américain.
«Lorsque les manifestations "Pas touche !" sont si bien organisées, la question se pose : l’État profond applique-t-il son expérience des révolutions de couleur à l’étranger pour tenter d’en faire une chez lui ?»
C'est la quesion que s'est posée Kirill Dmitriev, directeur du Fonds russe d’investissements directs (RDIF) et représentant spécial du président russe pour la coopération économique et d'investissement avec les pays étrangers, sur son compte X.
Le 5 avril, plus de 1 400 manifestations se sont tenues à travers les États-Unis sous le slogan «Hands Off !», selon les médias américains. Des rassemblements ont eu lieu devant des bâtiments fédéraux, des bureaux d’aide sociale, ainsi que dans des parcs et des mairies.
Ces événements ont été organisés par plus de 150 associations civiques et de défense des droits. Les manifestants ont dénoncé la politique du président Donald Trump, critiquant notamment la corruption et la prise de contrôle du gouvernement par les milliardaires, les coupes budgétaires dans les programmes sociaux et médicaux, ainsi que les attaques contre les immigrés, les personnes transgenres et d’autres communautés.
Les protestataires ont également scandé des slogans contre Elon Musk, chargé de superviser le Département pour l'amélioration de l'efficacité gouvernementale (DOGE), le ministre des Finances Scott Bessent, le chef du Pentagone Pete Hegseth et d’autres membres de l'administration américaine actuelle.