Russie–Afrique : un nouveau flux énergétique se dessine
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La Russie désigne l’Afrique comme son troisième marché prioritaire pour le charbon, après la Chine et l’Inde. Malgré une baisse modérée de la production, elle mise sur la croissance démographique du continent pour soutenir ses exportations.
L’Afrique pourrait devenir le troisième débouché majeur pour les exportations de charbon russe, juste après la Chine et l’Inde, a déclaré Dmitri Islamov, vice-ministre russe de l’Énergie.
« Les principaux marchés sont les pays de la région Asie-Pacifique : la Chine et l’Inde, les pays les plus peuplés. Une troisième région prometteuse est l’Afrique, où vivront plus d’un milliard de personnes dans les prochaines décennies », a-t-il indiqué.
Islamov a précisé que, malgré une légère baisse de la production globale, le charbon reste un secteur important sur la scène énergétique mondiale. En Russie, il représente actuellement 15 % de la production d’électricité et 22 % de la chaleur. D’après lui, la demande mondiale pourrait rester stable, voire légèrement augmenter d’ici 2050.
En 2024, la Russie a extrait 438 millions de tonnes de charbon, soit 5 millions de moins qu’en 2022. Sur les cinq premiers mois de 2025, la production a encore diminué d’un million de tonnes. Le Kouzbass, vaste gisement de charbon situé en Sibérie occidentale, a enregistré un recul de 5 millions de tonnes, alors que la production a progressé dans l’Extrême-Orient, notamment en Yakoutie.
