De plus en plus de responsables politiques réclament la démission d’Emmanuel Macron

De plus en plus de responsables politiques réclament la démission d’Emmanuel Macron© Wiki commons
Le président français Emmanuel Macron dans la bibliothèque de la Maison Blanche le lundi 18 août 2025.
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Alors que François Bayrou joue son va-tout avec un vote de confiance le 8 septembre 2025, les appels à la démission d’Emmanuel Macron se multiplient. Jean-Luc Mélenchon, Jordan Bardella et Jean-François Copé s’unissent dans une rare convergence pour exiger le départ du président, révélant une crise politique profonde.

La crise politique française s’intensifie avec une vague d’appels à la démission d’Emmanuel Macron, portée par des figures de bords opposés allant des Insoumis au Rassemblement national en passant par des personnalités écologistes et LR.

Motion de destitution et appels à la démission

Jean-Luc Mélenchon, meneur de La France insoumise (LFI), a relancé l’offensive en annonçant une motion de destitution contre le président le 23 septembre 2025, après une tentative infructueuse en 2024. « La priorité reste le départ d’Emmanuel Macron. Il est responsable de la crise », a-t-il déclaré sur France Inter, dénonçant une politique favorisant les privilégiés et plaidant pour une élection présidentielle anticipée.

LFI, qui soutient le mouvement « Bloquons tout » pour le 10 septembre, cherche à transformer la mobilisation en un front anti-Macron.

Jordan Bardella, président du Rassemblement national (RN), rejoint ce chœur discordant, réclamant « soit une dissolution, soit une démission » pour sortir de l’« impasse institutionnelle ». Invité sur TF1, il a annoncé que le RN votera contre la confiance au gouvernement Bayrou le 8 septembre, dénonçant un « immobilisme » nuisible.

Le RN se prépare déjà à une éventuelle dissolution, en réunissant son bureau de campagne le 1er septembre. Côté LR, Jean-François Copé, ancien patron de l’UMP et maire de Meaux, a surpris en appelant Emmanuel Macron à programmer sa démission pour mai 2026 après les municipales, dans un entretien au Figaro.

Il propose un « geste gaullien » pour redonner la parole aux Français et éviter une crise financière, tout en soutenant le vote de confiance à Bayrou pour des raisons de cohérence.

Cependant, ces appels se heurtent à des résistances. Le Parti socialiste, par la voix de Boris Vallaud, rejette l’idée d’une démission tout en refusant la confiance à Bayrou, préférant un « changement de politique ». Les écologistes, comme Sandrine Rousseau, estiment le départ de Macron « inéluctable » mais plaident pour un Premier ministre issu du Nouveau Front populaire (NFP). Emmanuel Macron exclut toute démission comme il a pu le dire dans le JDNews, assumant sa responsabilité dans la dette tout en appelant les forces politiques à trouver un compromis.

Cette convergence inattendue autour d’une volonté de voir le président démissionner révèle une fracture profonde. Si le vote de confiance échoue le 8 septembre, la France risque une nouvelle crise institutionnelle, entre dissolution et instabilité parlementaire, dans un climat d’incertitude économique et sociale.

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