Cambriolage au Louvre : une faille sécuritaire qui ébranle la France et met en cause le gouvernement

Cambriolage au Louvre : une faille sécuritaire qui ébranle la France et met en cause le gouvernement© Wiki commons
Le musée du Louvre à Paris
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Le vol spectaculaire de huit bijoux historiques au Louvre, dont la couronne de l’impératrice Eugénie retrouvée endommagée, révèle des failles sécuritaires majeures. Gérald Darmanin regrette que ce cambriolage donne «une image déplorable» de la France, tandis que les réactions du monde politique et culturel fusent.

Dimanche matin, un commando de quatre malfaiteurs a dérobé huit bijoux d'une valeur inestimable dans la galerie d’Apollon du Louvre, en seulement sept minutes, avant de s’enfuir à scooter. La couronne de l’impératrice Eugénie, abandonnée et abîmée, symbolise l’ampleur de l’échec sécuritaire.

Le nouveau ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, a tenté de rassurer : « Tout est mis en œuvre pour interpeller au plus vite les auteurs de cet acte inacceptable. »

Le braquage, qualifié de « rocambolesque » par Gérald Darmanin, ministre de la Justice, met en lumière les vulnérabilités du musée et suscite une vague d’indignation.

 

Un casse éclair, des failles béantes et un personnel politique qui fuit ses responsabilités

 

L’opération, d’une audace sidérante, a vu les voleurs utiliser un monte-charge en plein jour pour accéder à une fenêtre, fracturer des vitrines prétendument sécurisées et s’évanouir en un temps record. Didier Rykner, rédacteur en chef de La Tribune de l’Art, dénonce sur X : « Comment peut-on amener un monte-charge en pleine rue sans être repéré ? La direction du Louvre porte une responsabilité écrasante ». Il a appelé à la démission de la présidente-directrice du musée du Louvre, Laurence des Cars.

Des sources internes révèlent qu’un dysfonctionnement d’alarme, signalé un mois plus tôt, aurait été ignoré par la direction. Le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, évoque des malfaiteurs « chevronnés », potentiellement étrangers, tandis que la procureure Laure Beccuau n’exclut pas un commanditaire. Rachida Dati, ministre de la Culture, s’est défendue sur TF1 en affirmant que la « vulnérabilité des musées est un sujet ancien ».

Le président Emmanuel Macron, qui avait annoncé une batterie de mesures pour le musée du Louvre il y a huit mois, ne peut aujourd’hui que constater son propre échec. Tout en dénonçant « une atteinte à un patrimoine », il affirme que « le projet Louvre Nouvelle Renaissance, que nous avons engagé en janvier, prévoit un renforcement de la sécurité ».

Dans l’opposition, Marine Le Pen a affirmé sur X : « Le moment n’est pas à la polémique. Néanmoins la responsabilité impose de constater que nos musées et bâtiments historiques ne sont pas sécurisés à la hauteur des menaces qui pèsent sur eux ». Un message d’apaisement qui n’a pas plu, à en croire les réponses des internautes qui affirment que le moment est bien à la polémique.

A gauche, le sénateur communiste de Paris Ian Brossat évoque un problème de personnel, rappelant que le 16 juin des salariés du Louvre étaient en grève afin d’« alerter sur la pénurie de personnel pour assurer la sécurité du Musée ».

L’enquête, confiée à la BRB et à l’OCBC, doit évaluer le préjudice et retrouver les œuvres, menacées de démantèlement, dans un contexte où les musées français semblent plus vulnérables que jamais, comme cela a déjà pu être signalé en début d’année.

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