«Perte de contrôle» et «allongement des temps de réaction»: une nouvelle étude démontre la dangerosité du protoxyde d’azote en voiture

«Perte de contrôle» et «allongement des temps de réaction»: une nouvelle étude démontre la dangerosité du protoxyde d’azote en voiture© protoside.com
Un individu consommant du gaz hilarant dans une automobile. [Photo d’illustration]
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Une expérience inédite menée par l’association 40 millions d’automobilistes révèle les graves impacts du «gaz hilarant» sur la conduite en France. Inhalé en doses minimales, il provoque des pertes de contrôle, des temps de réaction doublés et des accidents simulés, alertant sur un fléau responsable de plus de 450 incidents graves en 2025.

Une étude de l’association 40 millions d’automobilistes, publiée le 30 décembre 2025, met en lumière les risques accrus au volant après consommation de protoxyde d’azote, confirmant son incompatibilité avec la sécurité routière à travers des tests concrets sur simulateurs. Cette substance devient peu à peu un problème de santé publique en France.

40 millions d’automobilistes a conduit une expérimentation choc destinée à mettre en évidence les dangers du protoxyde d’azote, surnommé « gaz hilarant ». Deux participants — Pierre Chasseray, porte-parole, et Jade Thiéfaine, chargée de communication — ont inhalé une dose minimale diluée avec de l’oxygène, bien inférieure aux usages récréatifs observés. Placés ensuite sur des simulateurs de conduite chez Develter Innovation, ils ont subi une série d’exercices : maintien de trajectoire entre cônes, tests de vision périphérique, réflexes et évitement d’obstacles imprévus.

Les constats sont édifiants. Sans substance, Jade renverse 3 quilles en ligne droite et 4 en courbe ; sous effet, ces chiffres grimpent à 18 et 17. Pierre, parfait à jeun avec zéro quille, en renverse 7 en ligne et 13 en courbe. L’étude évoque un « effondrement des temps de réaction », doublés voire triplés, entraînant trois accidents chacun contre zéro normalement. À 50 km/h, une seconde perdue équivaut à 15 mètres parcourus sans freiner, multipliant les risques d’urgence.

Ce rapport survient après une série d’accidents mortels en décembre. À Lyon, une femme de 48 ans est décédée après avoir été percutée par un véhicule contenant des bouteilles de protoxyde. À Alès, un jeune et deux adolescents se sont noyés après un crash, avec des traces de consommation confirmées par autopsie. L’association appelle à assimiler ce gaz à un stupéfiant au volant et à renforcer les campagnes nationales de prévention.

Le gouvernement a déjà réagi sur le sujet, le ministre de la Justice Gérald Darmanin ayant fait part de son souhait d’inscrire le protoxyde sur la liste des stupéfiants, tandis que son collègue à l’Intérieur Laurent Nuñez a évoqué des fermetures de commerces et des interdictions de transport. Une enquête Ipsos révèle qu’un jeune sur dix de moins de 35 ans l’a consommé en soirée, dont une part non négligeable au volant.

Des villes comme La Baule interdisent déjà sa vente aux mineurs pour les fêtes. En novembre, la mort tragique de Mathis, percuté par un individu auteur d’un refus d’obtempérer et placé sous l’emprise de protoxyde d’azote, avait déjà alerté l’opinion sur le sujet.

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