Après des menaces de mort, Didier Raoult trouve la justice trop lente
Après avoir porté plainte pour menace de mort, le professeur Didier Raoult s'agace de la lenteur de la justice. Cette menace émanait d'un appel anonyme du CHU de Nantes.
Cible d'une menace de mort, le professeur marseillais Didier Raoult attend les suites judiciaires, alors que Ouest-France annonce le 4 décembre 2020 que l'enquête est bouclée depuis juillet.
Le promoteur de l'hydroxychloroquine avait porté plainte pour menace de mort en mars dernier, après avoir reçu un appel anonyme provenant du CHU de Nantes. L'enquête avait en conséquence été transférée au parquet de Nantes.
«Huit mois après, nous n’avons toujours aucune nouvelle. J’ai pourtant relancé le parquet de Nantes à plusieurs reprises», déclare l’avocat de Didier Raoult, Brice Grazzini, pour le quotidien régional.
Ouest-France a contacté le procureur de Nantes qui «ne souhaite pas communiquer pour l’instant dans cette affaire» et sans indiquer si un suspect a été identifié. L'avocat du médecin est ainsi agacé par «la lenteur» de la justice alors qu'une solution pouvait être trouvée : «Comme le prévoit le Code de procédure pénale, le procureur pouvait très bien proposer une médiation entre mon client et l’auteur des faits !» D'autant plus que Brice Grazzini regrette que cette menace provienne «d’un confrère» du médecin. L'avocat précise également qu'une rencontre devait avoir lieu par visioconférence entre le chef du service d'infectiologie de Nantes (service d'où est parti l'appel), François Raffi, et Didier Raoult, mais François Raffi ne se serait pas déplacé, selon Brice Grazzini.