Transformation du pass sanitaire : Eric Zemmour critique «une lutte des classes vaccinale»
«Le durcissement installé avec ce passe vaccinal a un objectif : instaurer une lutte des classes vaccinale, afin d'empêcher les Français de s'intéresser aux sujets sur lesquels Emmanuel Macron est en difficulté», a estimé Eric Zemmour.
Au contraire d'autres candidats à l'élection présidentielle 2022, Eric Zemmour n'avait pas encore réagi aux nouvelles mesures sanitaires annoncées par le Premier ministre le 17 décembre. Ciblant la transformation à venir du pass sanitaire en pass vaccinal, l'ancien journaliste a déploré ce 18 décembre «une lutte des classes vaccinale» mise en place selon lui par l'exécutif.
«Les Français sont déjà largement vaccinés. Le durcissement installé avec ce passe vaccinal a un objectif : instaurer une lutte des classes vaccinale, afin d'empêcher les Français de s'intéresser aux sujets sur lesquels Emmanuel Macron est en difficulté», a écrit le candidat de droite sur Twitter.
Les Français sont déjà largement vaccinés. Le durcissement installé avec ce passe vaccinal a un objectif : instaurer une lutte des classes vaccinale, afin d’empêcher les Français de s’intéresser aux sujets sur lesquels Emmanuel Macron est en difficulté.#Covid_19
— Eric Zemmour (@ZemmourEric) December 18, 2021
De gauche à droite, des membres de l'opposition critiquent la mesure
Jean Castex a annoncé «qu'un projet de loi sera soumis au Parlement début janvier notamment pour transformer le pass sanitaire en pass vaccinal, et durcir les conditions de contrôle et de sanctions contre les faux pass». Le chef du gouvernement a fait valoir que le variant Omicron avait une vitesse de propagation «fulgurante» en Europe et allait «se diffuser très rapidement au point de devenir dominant dès le début de l'année 2022» en France.
Rivale d'Eric Zemmour à droite, la candidate du RN Marine Le Pen a de son côté pointé «un énième mensonge d'Emmanuel Macron et de Jean Castex dans cette crise sanitaire», en référence à une déclaration du président du 27 décembre 2020 affirmant que «le vaccin ne sera[it] pas obligatoire». Pour le sénateur LR Alain Houpert «la confiance dans la parole de l’exécutif vient encore d’être ébranlée», alors que la députée LFI Mathilde Panot a évoqué «un autoritarisme sanitaire».