«C'est une possibilité» : Véran n'écarte pas le recours à une quatrième dose de vaccin anti-Covid
Après avoir annoncé la réduction du délai du rappel anti-Covid à trois mois après la dernière dose, le gouvernement se dit «ouvert» à la «perspective» d'une quatrième dose, tout en soulignant que davantage de recul est nécessaire avant de décider.
«C'est une possibilité» : c'est la réponse qu'a formulée ce 27 décembre le ministre de la Santé Olivier Véran, interrogé sur la possibilité d'autoriser une quatrième dose aux Français déjà triplement vaccinés contre le Covid depuis au moins trois mois.
Soulignant que le gouvernement était «ouvert à cette perspective», le ministre a néanmoins précisé que la question viendrait «en son temps» et ne constituait pas pour l'heure une «priorité». Olivier Véran a encore fait valoir un manque de «recul» sur la durée après laquelle l'efficacité de la troisième dose chute.
Il a par ailleurs affirmé que la France travaillait avec Israël sur le sujet. La campagne de vaccination de l'Etat hébreu a en effet démarré plus tôt, et certains Israéliens ont déjà reçu une quatrième dose.
Le ministre de la Santé s'exprimait dans le cadre d'une conférence de presse avec le Premier ministre Jean Castex, consacrée aux nouvelles mesures prises par le gouvernement censées contrecarrer l'augmentation des contaminations dues au variant Omicron, dont la dangerosité intrinsèque est toutefois sujette à discussion.
Au cours de celle-ci, le gouvernement a notamment annoncé qu'à compter du 28 décembre, les Français qui le souhaitent pourraient recevoir leur rappel vaccinal anti-Covid trois mois après avoir reçu leur dernière dose (en l'occurrence la deuxième, pour l'heure). «Il suffira de trois mois après votre deuxième injection ou votre première si vous avez eu le Covid pour bénéficier de votre rappel», avait annoncé Jean Castex.
La campagne pour la troisième dose du vaccin anti-Covid avait commencé en septembre pour les personnes âgées. Elle a par la suite été élargie fin novembre à l’ensemble de la population majeure. A partir du 30 janvier 2022, elle sera obligatoire pour les soignants et les pompiers.