Le procès du 13 Novembre ne reprendra pas avant le 25 janvier au moins en raison du Covid-19
- Avec AFP
Le procès des attentats du 13 Novembre ne pourra pas reprendre comme prévu en raison d'un test PCR positif au Covid-19 concernant l'un des accusés, Ali El Haddad Asufi. Une courte audience devrait toutefois se tenir le 18 janvier.
Le procès des attentats du 13 Novembre ne reprendra pas avant le 25 janvier au moins, l'un des accusés, Ali El Haddad Asufi, ayant été testé positif au Covid durant le week-end, a-t-on appris le 17 janvier de sources proches du dossier.
Ali El Haddad Asufi, l'un des 11 accusés comparaissant à ce procès, présentait des symptômes du Covid-19 à l'audience le 14 janvier et avait été soumis à un autotest dans la soirée, qui s'est révélé positif. Il a également été soumis à un test PCR qui «s'est avéré positif», a indiqué le président de la cour d'assises spéciale de Paris, Jean-Louis Périès, dans un message adressé le 17 janvier au matin aux avocats.
Une audience brève prévue le 18 janvier pour constater la contamination d'Ali El Haddad Asufi
«Ce qui signifie que la semaine à venir est totalement compromise car le prochain test utile ne pourra être fait que [le 14 janvier]», avait ajouté le président dans ce message. Une courte audience devrait toutefois se tenir le 18 janvier à midi pour constater cette situation, selon une source proche du dossier.
La situation sanitaire avait déjà perturbé la reprise du procès début janvier, après deux semaines de pause : le principal accusé, Salah Abdeslam, avait contracté le Covid en prison fin décembre et était toujours positif. Une contre-expertise ayant conclu le 10 janvier que Salah Abdeslam était «guéri» et «non contagieux», l'audience avait repris le 11 janvier avec le début des interrogatoires des accusés.