«Le pire est derrière nous» : Olivier Véran juge «probable» la fin du pass vaccinal avant l'été
- Avec AFP
«Le pass vaccinal aura une fin, et vu la dynamique épidémique actuelle, il est probable que cette fin soit bien avant le mois de juillet», a estimé Olivier Véran le 2 février. Il a aussi annoncé un assouplissement des conditions de son obtention.
«Le pire est derrière nous» : c'est la formule choisie par le ministre français de la Santé le 2 février pour annoncer que le pass vaccinal aurait «une fin», probablement «avant le mois de juillet». Des propos tenus alors que l'élection présidentielle approche à grand pas. «A l'échelle du pays, on a dépassé le pic de contaminations [...] On est en train d'arriver au pic d'hospitalisations», a poursuivi Olivier Véran sur BFMTV.
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Interrogé sur le pass vaccinal, entré en vigueur fin janvier, le ministre a précisément déclaré : «Le pass vaccinal aura une fin, et vu la dynamique épidémique actuelle, il est probable que cette fin soit bien avant le mois de juillet. Sauf s'il y a une mauvaise nouvelle.» «Quand on aura vidé les réanimations, et rendu la place aux malades qui relèvent normalement de la réa, qu'il n'y aura plus de soins reprogrammés dans notre pays, et s'il n'y a pas de nouveaux variants en circulation à ce moment là, l'utilité du pass vaccinal sera totalement discutable. Et nous pourrons le retirer», a-t-il détaillé.
Le ministre de la Santé a par ailleurs annoncé un assouplissement des conditions d'obtention du pass vaccinal. «Les scientifiques nous disent que pour bénéficier du pass, il faut qu'on ait été exposé au moins trois fois, que notre système immunitaire ait été ciblé au moins trois fois», a-t-il assuré, expliquant que cela pouvait être par le biais soit d'une injection, soit d'une infection. «Au minimum il faut avoir reçu une dose de vaccin», explique-t-il.
Sept millions de personnes risquent de perdre leur pass vaccinal le 15 février
Mais les personnes qui n'ont eu qu'une dose de vaccin et une seule infection doivent absolument recevoir une deuxième dose sous quatre mois après la précédente exposition au virus, selon le ministre.
Olivier Véran a rappelé que sept millions de personnes, actuellement, risquent de perdre leur pass vaccinal le 15 février, si elles n'effectuent pas une dose de rappel. Et même en tenant compte de celles contaminées par Omicron, cela ferait encore 4,7 millions de personnes. Enfin, toujours concernant le pass vaccinal, le ministre a annoncé que 300 000 faux pass vaccinal avaient été détectés et seraient désactivés au cours des prochains jours.
Selon Olivier Véran, «au moins un Français sur deux» a eu le Covid depuis le début de l'épidémie, qui a démarré il y a quasiment deux ans. Concernant les contaminations par le variant Omicron, moins dangereux que le variant précédent mais plus contagieux, le ministre a évoqué un chiffre de 15 millions de personnes touchées.