Nouveaux incidents en Belgique après le match de football entre le Maroc et le Canada
- Avec AFP
La qualification de l'équipe marocaine pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde au Qatar a donné lieu à de nouveaux débordements à Bruxelles et Anvers, quelques jours après ceux survenus lors du match Belgique-Maroc.
18 personnes ont été interpellées dans la soirée du 1er décembre suite à des incidents à Bruxelles, après la victoire du Maroc face au Canada au Mondial de football, a annoncé une porte-parole de la police.
Des centaines de personnes sont descendues dans les rues de Bruxelles, où vit une importante communauté marocaine, pour fêter la qualification de ce pays pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde. Dans le même groupe, la Belgique a de son côté été éliminée.
Des supporters se sont ainsi rassemblés pour célébrer ce succès, brandissant des drapeaux marocains et tirant des feux d'artifice. Certains d'entre eux ont formé des chaînes humaines pour éviter des débordements, a constaté un journaliste de l'AFP. Un important dispositif policier ayant été déployé à l'occasion. Selon la chaîne LN24, «la qualification historique des Lions de l'Atlas a laissé place à des scènes de joie, majoritairement.»
La police a néanmoins indiqué être intervenue dans un quartier du nord de Bruxelles où «un groupe d'environ 50 personnes dérangeait les passants». «Au total, 18 arrestations administratives ont été effectuées pour trouble à l'ordre public», a indiqué la porte-parole des forces de l'ordre, précisant que la circulation en centre ville avait été rétablie vers 21h, et que des «patrouilles préventives» restaient en place. Selon l'agence Belga, des violences ont par ailleurs eu lieu dans plusieurs quartiers d'Anvers, où 35 personnes ont été interpellées et trois policiers blessés.
Le 27 novembre, la victoire du Maroc contre la Belgique avait été suivie de violences dans le centre-ville de Bruxelles, où des petits groupes de jeunes avaient affronté les forces de l'ordre et dégradé des véhicules ainsi que du matériel urbain. La police avait fait état de l'utilisation par des individus de matériel pyrotechnique, causant une blessure au visage à un journaliste, de la présence de manifestants armés de bâtons, ainsi que d'un incendie sur la voie publique.