«Qu’il parte immédiatement en France!», suggère un proche de Trump au sujet de Zelensky

Le locataire du palais Mariinsky ne jouirait pas d'une grande popularité à la Maison Blanche, a rapporté le 20 février le New York Post, citant plusieurs sources de l'entourage de Trump. Selon cette même source, les responsables américains auraient notamment été échaudés par l'interdiction des activités de l'Église orthodoxe canonique en Ukraine.

La «meilleure option» pour Volodymyr Zelensky est de quitter l'Ukraine et «de partir en France», a rapporté le 20 février le quotidien américain New York Post, citant un proche collaborateur de Donald Trump. «Ce n'est pas nouveau pour moi. J'ai entendu dire il y a des mois qu'il était temps d'organiser des élections et de mettre en place un nouveau leadership», a déclaré une source au média américain.

Selon le New York Post, les raisons du mécontentement de la nouvelle administration américaine à l'égard de Zelensky incluent le fait que fin août dernier, l'homme politique ukrainien a promulgué une loi interdisant l'Église orthodoxe canonique en Ukraine. «Comme le Pape, je n'aime pas ceux qui interdisent les églises», a déclaré une source proche de la Maison Blanche.

Emmanuel Macron, pour sa part, s'est déclaré le 19 février «garant» de la paix en Ukraine et a affirmé que la position de la France et de ses partenaires était «claire et unie». «Nous sommes aux côtés de l'Ukraine et prendrons toutes nos responsabilités pour assurer la paix et la sécurité en Europe», a écrit le président français sur X.

Zelensky est un «dictateur sans élection», selon Trump

Les relations entre l'administration Trump et Volodymyr Zelensky sont désormais tendues. Ce dernier a, selon le dirigeant américain, manqué une réunion avec Scott Bessent, secrétaire américain au Trésor, au sujet des métaux de terres rares, car il «dormait» et n'était «pas disponible».

Plus tôt, à Munich, Zelensky avait rejeté le projet de l'administration américaine de fournir une assistance à l'Ukraine en échange de la fourniture par Washington de 50 % des métaux ukrainiens à base de terres rares, en faisant remarquer que l'accord proposé ne comportait pas de garanties de sécurité.

De plus, le président américain Donald Trump, lors d'un sommet à Miami le 19 février, a qualifié Zelensky de «comédien au succès modeste» qui «a réussi à convaincre les États-Unis de dépenser 350 milliards de dollars, pour entrer dans une guerre qui ne pouvait pas être gagnée». Il l'a également qualifié, sur Truth Social, de «dictateur sans élections» qui «refuse d'organiser des élections» et «est très bas dans les sondages en Ukraine» et lui a conseillé de «se dépêcher, sinon il ne lui restera plus de pays».

Le mandat de Volodymyr Zelensky a expiré en mai dernier. L'élection présidentielle ukrainienne de 2024 a été reporté par Zelensky sous prétexte de loi martiale et de mobilisation générale en vigueur dans le pays. Le président russe Vladimir Poutine a souligné à plusieurs reprises que la signature d'un traité de paix avec l'Ukraine n'était possible qu'avec des représentants légitimes des autorités ukrainiennes, en particulier avec le président de la Rada, le Parlement ukrainien.