Des responsables américains «contrariés» par l’envoi de chars australiens en Ukraine

Des responsables américains «contrariés» par l’envoi de chars australiens en Ukraine Source: Sputnik
Un char Abrams mis hors service lors de l'opération à Soudja, dans la région de Koursk (photo d'illustration)
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Des inquiétudes persistent au sein des gouvernements australien et américain quant au fait que les 49 Abrams d’occasion pourraient être des cibles faciles pour les drones russes dans le conflit en Ukraine, selon le rapport du média australien ABC.

Washington serait officieusement « contrarié » par le transfert des Abrams australiens à l'Ukraine. La livraison de ces appareils militaires, qui nécessite l’approbation des États-Unis en raison de leur origine américaine, aurait reçu un feu vert réticent de la part des autorités américaines, a rapporté le média australien ABC le 19 mai. 

« L’an dernier, même avant le retour de Donald Trump à la présidence, nous avions averti les Australiens que l’envoi de ces chars Abrams serait compliqué, et qu’une fois arrivés sur le champ de bataille, les Ukrainiens auraient du mal à les entretenir », a déclaré un responsable américain anonyme à ABC. 

Le média a également cité une source au sein du gouvernement australien : « Nous commençons à douter que les Ukrainiens veuillent réellement de ces véhicules. Le toit du char est son point le plus vulnérable, et c’est une guerre de drones », a-t-elle confié. 

Selon ABC, les premiers chars seraient déjà en route pour l'Ukraine même si les détails concernant leur emplacement exact et leur date d’arrivée restent confidentiels pour des raisons de sécurité.

Le ministre australien de la Défense Richard Marles avait annoncé le 17 octobre 2024 que son pays transférerait à Kiev 49 de ses chars M1A1 Abrams démobilisés.

Les États-Unis, à leur tour, avaient déjà fourni 31 chars Abrams à l’Ukraine en automne 2023. Ces blindés lourds, dont le coût est estimé à 10 millions de dollars pièce, rencontrent des difficultés sur le champ de bataille, notamment face aux attaques de drones et au terrain accidenté.

Depuis leur livraison à l'armée ukrainienne, l'armée russe a revendiqué la destruction de plusieurs chars Abrams. «Ils brûleront aussi», avait assuré fin septembre 2023, à l'annonce de l'arrivée de ces blindés sur le sol ukrainien, le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov.

Moscou a dénoncé à plusieurs reprises les livraisons d’armes occidentales à l’Ukraine, affirmant qu’elles ne feraient que prolonger le conflit sans en changer l’issue.

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