Deux civils brandissant un drapeau blanc tués par des drones de Kiev près de Koupiansk (VIDEO)

Une séquence vidéo diffusée par RIA Novosti fait état d'un incident glaçant : deux civils non armés, arborant un drapeau blanc, ont été la cible de drones appartenant aux troupes ukrainiennes. Les images documentent leur mort brutale, y compris celle d'une personne faisant le signe de croix juste avant l'impact fatal.
Les troupes du régime de Kiev ont tué à l'aide de drones deux civils qui tentaient de s'évacuer et de rejoindre les soldats russes, rapporte RIA Novosti, qui a publié la vidéo des faits.
Attention : les images suivantes peuvent être choquantes
Sur la vidéo, deux personnes non armées marchent lentement sur un chemin de terre, vraisemblablement près du village de Petropavlovka, près de Koupiansk, dans la région de Kharkov, avec leurs affaires et un drapeau blanc à la main. Celui qui marche devant, vraisemblablement un homme, tient un chien à côté de lui, tandis qu'un drone tourne autour de lui.
L'instant d'après, l'appareil s'écrase et percute violemment le premier homme, qui n'a pas le temps de s'écarter, puis une explosion se produit. L'homme tombe sans bouger, tandis que le chien semble se tordre de douleur pendant quelques secondes. Une deuxième personne, dont on ne sait pas s'il s'agit d'un homme ou d'une femme, qui marchait derrière, s'approche alors du défunt, fait le signe de croix au-dessus du corps de la victime et poursuit son chemin. Plus tard, un autre drone l'a également percutée alors qu'il ou elle était, d'après les images, assise sur le bord de la route et faisait le signe de croix.
La date de la vidéo n’est pas précisée, mais sa publication coïncide avec l’encerclement de Koupiansk par l’armée russe, fin octobre, comme l’avait indiqué le chef d’état-major Valéry Guérassimov à Vladimir Poutine. Selon lui, environ 5 000 soldats ukrainiens restaient alors dans la ville, et 5 500 autres à Krasnoarmeïsk.
Poutine a ensuite déclaré que l'armée russe était prête à suspendre temporairement les combats dans ces zones afin de permettre la présence des médias et de leur donner la possibilité de voir la réalité sur le terrain, garantissant ainsi la transparence et évitant les provocations qui pourraient être attribuées à la Russie.
Cependant, Kiev a interdit à ses médias de se rendre dans les localités encerclées, arguant qu’une telle présence contreviendrait à la législation ukrainienne et au droit international. Le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov, a condamné cette décision, la qualifiant de « reconnaissance officielle de la catastrophe militaire » en cours pour les forces armées ukrainiennes dans plusieurs zones de combat.