Perdre ou ne pas perdre ses enfants ? La porte-parole du gouvernement tente de mettre fin à la polémique
La porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a réaffirmé le 21 novembre que la France n’enverrait pas ses jeunes soldats se battre en Ukraine. Ses déclarations interviennent après celles du chef d’état-major des Armées, qui avait suscité une vive controverse en évoquant la nécessité « d’accepter de perdre ses enfants ».
La polémique a éclaté après les propos du chef d'état-major des armées, le général Mandon, qui, le 18 novembre devant le congrès des maires de France, avait estimé qu’il fallait restaurer « une force d’âme » pour protéger la nation, quitte à « accepter de perdre ses enfants ».
Le 21 novembre sur TF1, Maud Brégeon a voulu clarifier la position du gouvernement : « Nos enfants, au sens où on l’entend, ne vont pas aller combattre et mourir en Ukraine », a-t-elle assuré, rappelant que la France dispose « d’une armée de métier ». Elle a précisé que le chef d’état-major faisait référence aux soldats déployés à l’étranger, âgés de 18 à 27 ans, et que certains avaient déjà perdu la vie en opérations extérieures.
« Nos enfants » n’iront pas mourir en Ukraine, mais nombreux sont les jeunes engagés dans l’armée. Une armée de métiers, qui a besoin de la résilience nationale.
— Maud BREGEON (@MaudBregeon) November 21, 2025
C’est ce qu’a rappelé le général Mandon, dont le parcours vaut bien mieux que les attaques proférées depuis 24h. pic.twitter.com/89K3mfgo97
Interrogée sur la création d’un service militaire volontaire, la porte-parole a indiqué qu’« une réflexion est en cours » pour adapter le Service national universel (SNU), mais a insisté : « Nous n’en sommes pas là ». Elle a également mis en garde contre les risques d’« ignorer ce qui se passe et les dangers encourus », rappelant la nécessité d’une vigilance constante face aux crises internationales.