Procès du 13 Novembre : suspension jusqu'au 1er mars en raison du Covid-19
- Avec AFP
Le procès des attaques islamistes du 13 Novembre a été de nouveau suspendu jusqu'au 1er mars en raison de deux nouveaux cas de Covid-19 parmi les accusés : Ayari et Bakkali. Le procès devrait désormais se conclure à la fin du mois de juin 2022.
«L'audience est reprise mais elle est reprise de façon expéditive car nous avons deux accusés touchés par le Covid», a annoncé le président de la cour d'assises spéciale Jean-Louis Périès le 22 février à Paris.
Les deux nouveaux accusés testés positifs au Covid-19 sont le Tunisien Sofien Ayari et le Belgo-Marocain Mohamed Bakkali.
«J'ai pris attache avec l'administration pénitentiaire pour comprendre comment les accusés ont pu être contaminés», a indiqué Jean-Louis Périès en rappelant que «moins de 50 détenus sur 13 000» sont infectés par le virus dans les prisons d'Ile-de-France.
«Ce n'est pas de chance d'autant que la circulation du virus est considérablement réduite», a déploré le président car le procès a déjà pris quatre semaines de retard.
«Si tout se passe bien», a précisé le président, l'audience reprendra le 1er mars avec l'audition des enquêteurs belges, dans l'ordre qui était prévu initialement.
La fin du procès est désormais fixée au terme du mois de juin
Une audience exceptionnelle aura lieu le 7 mars, a également annoncé le magistrat, qui a fait savoir aux parties qu'il travaillait sur un nouvel agenda et qu'il tablait désormais sur une fin de procès au terme du mois de juin.
Le procès avait déjà été suspendu le 15 février après le test positif du Belgo-Marocain Mohamed Amri et de l'Algérien Adel Haddadi.
«Messieurs Ayari et Bakkali ont fait l'objet d'un test PCR [le 20 février] dont le résultat est positif : ils font l’objet d’un isolement sanitaire jusqu’au 27 février prochain. M. Amri a également été testé toujours positif. Par contre M. Haddadi a bénéficié d’une levée d’isolement sanitaire», avait annoncé Jean-Louis Périès le 21 février dans un courrier adressé aux différentes parties.
Début janvier, déjà, le procès avait été suspendu après qu'un des principaux accusés, Salah Abdeslam, avait été testé positif au coronavirus.
L'audience avait repris le 11 janvier puis avait à nouveau été renvoyée le 18 janvier, après le test positif d'Ali El Haddad Asufi, lui aussi détenu. Les débats avait recommencé le 25 janvier, avant d'être interrompus mi-février.
Après une première phase d'interrogatoires des accusés, pendant près d'un mois, l'audience devait reprendre le 22 février avec de nouvelles auditions d'enquêteurs.