Emmanuel Macron annonce qu'il ne participera à aucun débat présidentiel avant le premier tour
Le président sortant a confirmé au micro de LCI qu'il ne ferait pas de débat avec les autres candidats avant le premier tour de la présidentielle. Il s'est justifié en expliquant qu'aucun président qui s'était représenté avant lui ne l'avait fait.
Emmanuel Macron ne participera à aucun débat présidentiel avec les autres candidats avant le premier tour. Le président de la République a annoncé sa décision au micro de LCI le 7 mars.
«Je ne ferai pas de débat avec les autres candidats avant le premier tour. Aucun président en fonction qui se représentait l'a fait, je ne vois pas pourquoi je ferais différemment du général de Gaulle, de François Mitterrand, de Jacques Chirac ou de Nicolas Sarkozy», a-t-il affirmé alors qu'il était interrogé sur la question par le journaliste de LCI Paul Larrouturou.
[Exclu #LCI#linstantPoL] Emmanuel Macron refuse un débat direct avec les autres candidats à la présidentielle avant le premier tour. « Aucun Président qui se représentait ne l’a fait. Je ne vois pas pourquoi je ferai différemment. » #Poissy@TF1Info 🎥 @solene_boissayepic.twitter.com/Yn79NnmsQG
— Paul Larrouturou (@PaulLarrouturou) March 7, 2022
Face aux possibles accusations selon lesquelles il tenterait d'esquiver le débat, Emmanuel Macron a tenu à s'expliquer : «Je ne me dérobe pas. Plutôt que de faire des meetings où des gens vous applaudissent parce qu'ils sont déjà convaincus, je préfère le débat avec les Français, c'est ce que je leur dois.»
Dans une lettre aux Français publiée sur les sites de plusieurs médias le 3 mars, le président sortant a annoncé sa candidature pour briguer un second mandat à l'Elysée. Mobilisé par les tractations internationales en cours sur le conflit en Ukraine, le chef de l'Etat français a attendu le dernier moment pour officialiser son entrée dans la course à la présidentielle. Il a d'ailleurs déclaré regretter de ne pas pouvoir «mener campagne comme il l’aurait souhaité en raison du contexte» – même si, écrit l'AFP : «cette guerre a aussi un impact sur les sondages, qui montrent qu'elle favorise le sortant, comme c'est souvent le cas en période de crise».
«Cette campagne permettra un débat démocratique important pour la nation [et] ne nous empêchera pas de nous réunir sur l'essentiel», avait-il affirmé le 2 mars.