L'UE approuve un 17e paquet de sanctions antirusses

L'Union européenne a adopté un 17e paquet de sanctions contre la Russie, ciblant des secteurs tels que la défense, l'énergie et la finance, ainsi que la «flotte fantôme». Ces nouvelles restrictions font suite aux menaces de «durcissement massif» des sanctions, accompagnées d'un ultimatum de cessez-le-feu adressé à Moscou.
L'Union européenne a approuvé le 17e paquet de sanctions antirusses, a indiqué Kaja Kallas, Haute Représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères, le 20 mai sur X. Selon elle, les nouvelles sanctions européennes visent environ 200 navires de la « flotte fantôme » russe, bloquant leur accès aux ports de l'UE et toute transaction des entreprises européennes avec ces navires. Le nombre total de navires soumis à des sanctions s'élève ainsi à 342.
Selon le site de l'Union européenne, 17 personnes et 58 entités ont été touchées par les sanctions, affectant les secteurs de la défense, de l’énergie et de la finance de la Russie. En outre, ces nouvelles sanctions visent également plusieurs entreprises étrangères, dont des organisations des Émirats arabes unis, de Turquie et de Hong Kong, qui seraient prétendument impliquées dans le transport de pétrole russe. Kaja Kallas a précisé que l'UE avait déjà commencé à élaborer les prochaines sanctions.
À l'instar des États membres de l'UE, le Royaume-Uni a étendu ses sanctions antirusses, qui visent désormais 82 personnes et entités, ainsi que 18 navires, dans le cadre de la lutte contre la « flotte fantôme ».
L'adoption du 17e paquet de sanctions a été précédée par des menaces de dirigeants de l'UE à l'encontre de la Russie d'un « durcissement massif » des restrictions européennes. Ainsi, les pays de l'UE ont lancé un ultimatum à Moscou exigeant un cessez-le-feu immédiat. Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a réagi en déclarant qu'il était « inacceptable » de poser des ultimatums à la Russie.
Le précédent paquet de sanctions européennes a été approuvé en février dernier. La liste comprenait 48 personnes et 35 organisations, ainsi que les navires de la « flotte fantôme » de la Russie. En outre, l'Union européenne a interdit l'utilisation de l'analogue russe de SWIFT, le Système de transfert de messages financiers (SPFS) mis au point par la banque centrale russe.