Une agence américaine en faveur d'une quatrième dose de vaccin pour certains publics à risque
Aux Etats-Unis, les Centres de lutte et de prévention des maladies ont approuvé l'administration d'une quatrième dose de vaccin contre le Covid-19 aux personnes immunodéprimées, mais aussi aux plus de 65 ans et aux adultes les plus exposés au virus.
Le 26 octobre, les Centres de lutte et de prévention des maladies (CDC) se sont prononcés en faveur d'une quatrième injection du vaccin contre le Covid-19 pour les personnes à risques, telles que les adultes dont le système immunitaire est affaibli. Une autorisation qui survient dans un contexte d'inquiétude quant à la baisse de l'immunité procurée par les vaccins à ARN messager, et alors que certaines entreprises pharmaceutiques font allusion à des rappels annuels pour tous les vaccinés.
Les personnes «modérément et gravement immunodéprimées» pourront ainsi recevoir un total de quatre doses de vaccin contre le Covid-19. L'agence sanitaire américaine a ensuite approuvé l'injection de doses supplémentaires pour les personnes appartenant à d'autres catégories à haut risque, telles que les personnes âgées de plus de 65 ans et les adultes les plus susceptibles d'être exposés au virus.
Toutefois, dans le cas des personnes immunodéprimées, les CDC classent la troisième injection comme une «dose supplémentaire» utilisant la même quantité de vaccin que les deux précédentes, tandis que la quatrième injection est définie comme un «rappel» proprement dit, et n'utilise de ce fait que la moitié du volume standard.
En septembre, le docteur Anthony Fauci, principal conseiller médical de la Maison Blanche, avait déclaré qu'il ne serait pas surpris que le schéma complet recommandé pour les vaccins contre le Covid-19 de Pfizer et Moderna comprenne trois doses. La directrice des CDC Rochelle Walensky a également précisé la semaine dernière qu'il était envisageable de mettre à jour la définition du schéma vaccinal complet en raison des rappels. Noubar Afeyan, président de Moderna, a quant à lui déclaré le 26 octobre que le vaccin produit par son entreprise «pourrait bien nécessiter un rappel annuel». Une tendance partagée par le PDG de Pfizer Albert Bourla, qui a évoqué l'idée d'une «revaccination annuelle» en avril dernier.