France : un professeur blessé par le jet d’une porte depuis le 4e étage de son lycée
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Une enseignante d’un lycée d’Étampes a été blessée, le 22 mai, par une porte de toilette lancée du 4e étage de l’établissement. Le maire de la commune a appelé à une «sanction exemplaire» et plusieurs interpellations auraient eu lieu, a rapporté la presse régionale.
Après le tir de feu d’artifice en pleine classe, le jet de porte. Au lycée Geoffroy-Saint-Hilaire d’Étampes, dans l’Essonne, un professeur a été blessé le 22 mai par le jet d’une porte depuis le 4e étage de son établissement. Les enseignants ont exercé leur droit de retrait le lendemain de l’incident.
Selon Le Parisien, le projectile – dont le poids est estimé à 16 kilogrammes – serait une porte des toilettes « dégondée quelque temps auparavant ». Cette porte, défenestrée par un groupe d’élèves, s’est écrasée quatre étage en contre-bas « au moment même où passait dehors un groupe de professeurs » a relaté le quotidien régional.
Une des enseignantes « a été légèrement blessée, elle souffre d’ecchymoses et reste évidemment choquée », a déclaré au Parisien l’entourage de la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse. Le quotidien a également révélé que plusieurs interpellations avaient été menée le 23 mai par la police de cette ville de 26 000 habitants, afin de déterminer si les professeurs étaient visés.
« Un acte inqualifiable », dénonce le maire d’Étampes
« Plusieurs professeurs ont porté plainte et la protection fonctionnelle a été accordée à 8 enseignants » a assuré au Parisien l’Académie de Versailles. « Un acte inqualifiable » a dénoncé, auprès de la même source, le maire Les Républicains de la commune, Franck Marlin, qui confie avoir appris les faits le lendemain au détour d’une réunion.
L’édile a appelé à une « sanction exemplaire, au regard des conséquences potentiellement dramatiques qu’il aurait pu entraîner ».
Le quotidien conclu son article sur les témoignages de trois élèves, selon lesquels ce ne serait pas la première fois que des objets sont lancés par la fenêtre. « Il y a déjà eu un clavier et un morceau de fenêtre qui avaient été jetés du même étage », a confié au Parisien l’un d’entre eux, élève en terminale.
