«L’affaire Epstein est une arnaque démocrate, ceux qui y croient sont stupides», affirme Donald Trump

«L’affaire Epstein est une arnaque démocrate, ceux qui y croient sont stupides», affirme Donald Trump Source: AP
Le président Donald Trump lors d'une réunion dans le bureau ovale de la Maison Blanche, le 16 juillet 2025, à Washington.
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Alors qu’une partie de ses partisans exigent la publication des fichiers Epstein, Donald Trump affirme qu’il n’existe aucune liste compromettante. Il parle d’un « piège démocrate » et attaque ses propres partisans, les traitant de « stupides » et affirmant qu’il ne veut plus de leur soutien.

Donald Trump est de nouveau au centre d’une crise politique interne. Depuis la publication d’un mémo du département de la Justice affirmant qu’il n’existe ni « liste de clients » liée à Jeffrey Epstein ni preuve de meurtre, de nombreux partisans du président américain dénoncent un manque de transparence.

Le 16 juillet, Donald Trump a vivement attaqué certains de ses partisans qui réclament la publication des fichiers Epstein. Il les a qualifiés d’« idiots » manipulés par les Démocrates. Sur Truth Social, il a écrit : « Leur nouvelle arnaque, c’est l’affaire Epstein, et mes soutiens sont tombés dedans comme des idiots ».

Interrogé depuis le Bureau ovale, il a persisté : « On perd du temps avec un gars mort depuis des années. Les gens qui s’y intéressent encore sont stupides ». Il accuse les Démocrates d’avoir fabriqué cette affaire pour l’attaquer politiquement et dénonce certains Républicains comme étant des « fous » qui « font le travail des Démocrates ». Plusieurs figures du camp conservateur rappellent pourtant que Donald Trump avait lui-même évoqué, pendant la campagne, la possibilité de rendre publics les fichiers liés à Epstein.

Pam Bondi protégée mais sous pression
La procureure générale Pam Bondi, pourtant désignée dans le passé comme détentrice d’une possible liste de clients, est au cœur des critiques. Selon Fox News, elle affirmait en février avoir cette liste « sur son bureau ». Pourtant, le mémo du département de la Justice publié la semaine dernière indique l’inverse. Malgré cette contradiction, Donald Trump a déclaré que Bondi « [avait] bien géré la situation » et que « tout ce qu’elle considère comme crédible, elle peut le publier ».

La fracture est nette même dans son propre camp. CBS News rapporte que l’ancien vice-président Mike Pence, ainsi que des élus comme Josh Hawley ou Mike Johnson, demandent la publication complète des documents. « Il faut mettre les fichiers sur la table et laisser le peuple décider », a déclaré Johnson. D’autres figures conservatrices comme Michael Flynn ou Steve Bannon ont mis en garde contre les conséquences politiques si Donald Trump ne tient pas ses promesses de campagne sur le sujet. Bannon va plus loin, estimant que cette affaire pourrait coûter « jusqu’à 40 sièges » au Parti républicain lors des élections de mi-mandat de 2026.

Un feu qui couve dans la base MAGA
Donald Trump tente de minimiser la polémique. « C’est une affaire sordide », a-t-il lâché. Pourtant, sur le terrain, la pression monte. Des partisans affichent des pancartes réclamant : « OÙ EST LA LISTE ? ». Elon Musk lui-même ironise sur X : « Étonnant qu’Epstein se soit suicidé et que Ghislaine soit en prison pour un hoax ».

Donald Trump tente de recentrer l’attention sur ses « projets économiques » et sur sa loi budgétaire récemment adoptée mais la base MAGA semble divisée. Selon un sondage Quinnipiac, 63 % des électeurs désapprouvent la gestion du dossier Epstein par l’administration. Même certains influenceurs pro-Trump s’interrogent publiquement sur la stratégie du président.

Le département de la Justice a également publié une vidéo de surveillance censée appuyer la thèse du suicide mais celle-ci ne montre qu’un escalier adjacent à la cellule et comporte une coupure d’une minute. Donald Trump insiste : « Il n’y a rien à cacher, les documents n’existent pas. » Pour beaucoup, cependant, cette volte-face suscite la méfiance. L’affaire, qualifiée de « scandale fabriqué » par Donald Trump, menace désormais la cohésion d’un mouvement qui l’a porté jusqu’à la présidence.

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